vendredi 1 mars 2013

Personnages des croisades.

Sources les commanderies des templiers de France et de Belgique. 185 Archimbaud-le-Blanc (vers 1137) (1e Croisade)
Blason de Archimbaud-le-Blanc (vers 1137)Archimbaud-le-Blanc, fils d'Artaud-le-Blanc, vicomte de Mâcon et arrière petit-fils d'Archimbaud-le-Blanc dont il a été parlé précédemment (Voyez le nº 1), possédait diverses terres dans le Beaujolais et notamment le château et la seigneurie de Chevagny-le-Lombard, près d'Aigueperse.

Vers l'année 1137, à la veille de son départ pour Jérusalem, il donna et céda à Humbert de Beaujeu tout ce qu'il possédait en deçà de la Loire, soit dans la plaine, soit dans la montagne, en bois, forêts, eaux, serfs ou serves, au cas où il mourrait sans enfants légitimes. Et comme Archimbaud avait besoin de grandes ressources pour faire son voyage, Humbert lui prêta 5,100 sous, monnaie de Cluny, sur sa terre de Chevagny et ses dépendances, et 3,000 sous, monnaie de Cluny, et 500 sous de la forte monnaie de Lyon sur sa terre de Châteauneuf et ses dépendances. Humbert ajouta encore à ces sommes celle de 600 sous de la même monnaie forte de Lyon et trois marcs d'argent, en stipulant qu'Archimbaud seul ou son fils légitime, pourraient dégager les terres remises ainsi en garantie, lesquelles devaient appartenir au prêteur, au cas de prédécès d'Arcliimbaud.

Cet acte d'emprunt fut dressé en présence de Guichard et Hugues de Marzé frères, Hugues de Vaux, Eudes de Marchampt, Humbert d'Andillé, Hugues de Vernay, Arnoul de Fougères et de plusieurs autres représentants des principales familles chevaleresques du Beaujolais.

Mais les éventualités prévues par la charte d'engagement ne se réalisèrent point. Archimbaud laissa un fils nommé Etienne, avec lequel il avait fondé l'hôpital d'Aigueperse et qui figure, comme témoin, dans un acte de cession de la moitié du château de Riottier à Guichard de Beaujeu par son oncle Artaud-le-Blanc, deuxième du nom, vers l'année 1140. Aussi Aubret constate-t-il que les terres engagées par Archimbaud ne demeurèrent point en la possession du sire de Beaujeu.
(Aubret, I, 324. - Aug. Bernard, Vicomtes de Lyon et de Mâcon, 40. - Revue forézienne, 1, 167. - Louvet, 4e partie, chapitre 7. - La Roche Lacarelle, Histoire du Beaujolais, I, 76)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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117 Arnoul II, baron d'Ardres (1e Croisade)
Blason de Arnoul II, baron d'ArdresArnoul II, baron d'Ardres, se signala à la prise de Jérusalem. Il portait: d'argent, à l'aigle éployée de sable.
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174 Artaud d'Apchon (1102) (1e Croisade)
Blason de Artaud d'Apchon (1102)Artaud, comtour d'Apchon, suivit, en 1102, Guillaume, comte d'Auvergne, à la croisade. Ce chevalier appartenait à une ancienne famille d'Auvergne qui s'éteignit, au milieu du XIVe siècle, dans les Saint-Germain, seigneurs de
Montrond, en Forez, qui en prirent le nom et les armes.
D... à une fasce accompagnée de deux jumelles en chef et de trois en pointe, blason non créé.

Ses descendants, sous leur nouveau nom d'Apchon, jouèrent un grand rôle dans l'histoire du Forez, et surtout dans les guerres de religion de la fin du XVIe siècle. Ils donnèrent leur nom au village de Saint-André-d'Apchon, qui faisait partie de leurs seigneuries. Ils possédaient outre, dans le Forez, Montrond, Rochetaillée, Veauche, Chenereilles, Chambost-Longessaigne et Souternon. Cette famille s'est éteinte après la Révolution, dans les marquis de Biencourt.
(Roger, 107. - Galeries de Versailles, I, 318, 322. - Annuaire de la Société de l'Histoire de France, 1845, 131. - Art de vérifier les dates)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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145 Artaud de Chastellux (1e Croisade)
Blason de Artaud de Chastellux1147. Artaud de Chastellux part avec ses cinq fils. (Cartulaire de l'abbaye de Rigny)
Sources : Annuaire du Conseil Héraldique de France. Paris 1888

Artaud de Chastellux 1147. Sur le point de partir pour la croisade, il fit une donation dont le titre original existe encore dans les archives de la maison de Chastellux. Cette maison dont une branche est aujourd'hui ducale de Rauzan, porte d'azur, à la bande d'or, accompagnée de sept billettes du même, posées droites, six dans la direction de la bande, et une à l'angle sénestre supérieur.
Sources : Dictionnaire de numismatique et de silographie religieuses. Publié par M. L'Abbé Migne. Paris 1852.

Donation par Anséric de Montréal à l'abbaye de Reigny, en partant pour la Croisade. (1147)
Per testimonium hujus carte notum fieri volumus presentibus et futuris quod Ansericus de Monteregali dedit nobis omnes usus quos aesentias vocamus, cum enim idem Ansericus cum Ludovico rege Francorum, multisque aliis, pergeret Jerosolimam tam terram suam omnes aesantias, sicut concesserat pater ejus Hugo et mater ejus Aluisa, tam pascuorum quam aquarum atque silvarum ad alendos porcos sive alios greges, tam glandiferis temporibus quam sterilibus. Anno ab Incarnatione Domini M. CXL. VII., epacta XVII., concurrente n., indictione XVII.. Hujus rei testes sunt : Bernardus archipresbiter Autisiodorensis; Euvradus, archipresbiter Avalonensis; Hermanus de Avalone; Wildricus de Avalone; Milo de Nuceriis; Seguinus de Cruz; Hugo de Turre; Hugo de Semur; Hugo Lupus; Bernardus de Insula, (Archives de l'Yonne, fonds Reigny ; liasse 1, s.-l. 1; Carlulaire de l'Yonne, 1. 429)
Sources : Histoire généalogique de la maison de Chastellux, avec pièces justificatives, par le Comte Henri-Paul-César de Chastellux. Auxerre 1869
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98 Astanove VII comte de Fézensac (1e Croisade)
Blason de Astanove VII comte de FézensacComte de Fézensac, partit en 1097 pour la Palestine, où il mourut. Sa fille, Azalire, porta son héritage dans la maison d'Armagnac. Armes: d'argent, au lion de gueules.
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202 Seigneurs de Barasc (1e Croisade)
Blason de Seigneurs de BarascBarasc ou Baras (de)
Barons de Béduer, Montbrun, Cabrerets; seigneurs de Carayac, Capdenac, Ampare, Marcillac, Goudou, Corn, Gréalou, Lissac, le Poujoulat; co-seigneurs de Saint-Pierre-Toirac, Cajarc, Camboulit, Bélaye, Puy-L'Evêque, Luzech, Montpezat, Subéjol, (Pardines)

Dont Géraud de Barasc (Géraud IV selon La Croix et V selon Vidal), évêque de Cahors de 1236 à 1248.

Armoiries : Coupé au I d'azur, au lion léopardé d'argent ; au 2, d'or, à la vache passante de gueules, colletée et clarinée d'azur. - (Image http://www.vivies.com/)
(Versailles : salle des croisades. - Archives du Lot : folio 318)
Sources : Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 27. Editeur : Imprimerie A. Laytou. Cahors 1902

Seigneurs de Barasc
Les Barasc apparaissent dans l'histoire du Quercy dès la fin du XIe siècle, avec Déodat, seigneur de Béduer (le château de Béduer est attesté dès la moitié du XIe siècle), à qui a été donnée, à moins qu'il ne l'ait prise, l'avouerie de l'abbaye de Marcilhac.

Ce même Déodat, ainsi que de nombreux seigneurs quercynois, accompagne Bertrand, comte de Toulouse, à la croisade de 1109.
Sources : François Petitjean, Histoire du Quercy nº 90, octobre-décembre 1997
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161 Baudoin Chauderon (1096) (1e Croisade)
Blason de Baudoin Chauderon (1096)La Chanson d'Antioche rappelle à plusieurs reprises la bravoure et les hauts faits d'armes de Baudoin Chauderon : Baudoin Canderon, le pieux et vaillant... (Chant II, 27.)
D'or, au chef de sable.

Il périt, frappé d'une pierre, au premier assaut qui fut livré par les croisés au siège de Nicée, la veille du jour où mourut Guillaume, comte de Forez. D'après de La Mure il appartenait à une famille originaire du Berry, que nous trouvons possessionnée, plus tard, dans le Nivernais et le Bourbonnais, mais qui était déjà représentée dans le Forez, par Arnoul Chauderon, dès l'année 1092. Les Chauderon ont possédé, dans cette dernière province, les fiefs et seigneuries de Piney, Estaing, Donzy, Saint-Marcel et une partie des villes de Feurs et de Roanne. Cette dernière seigneurie fut apportée en dot par Isabelle de Roanne, dernière héritière des seigneurs de Roannais, à son mari, Arnulphe Chauderon, seigneur de la Ferté, en Nivernais, en 1266.
(Guillaume de Tyr, I, 134. - Chanson d'Antioche, chant II, passim. - De La Mure, Histoire des ducs de Bourbon, I, 108 et 110. - Peyré, Histoire de la première Croisade, I, 307. - Roger, La Noblesse de France aux Croisades, 172)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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3 Baudouin Ier roi de Jérusalem (1e Croisade)
Blason de Baudouin Ier roi de JérusalemBaudouin de Boulogne (v. 1065-2 avril 1118), comte d'Edesse de 1098 à 1100 puis roi de Jérusalem, Baudouin Ier, de 1100 à 1118. Frère de Godefroy de Bouillon, lui succéda en 1100 et mourut en 1118. Armes: de Jérusalem.

Fils du comte Eustache de Boulogne et frère de Godefroi IV de Boulogne dit Godefroi de Bouillon, Baudouin Ier prit part à la première Croisade mais abandonna les autres croisés avant le siège d'Antioche pour aller à Edesse (actuellement Orfa), au-delà de l'Euphrate, où il s'assura, par ruse et par trahison, de la succession d'un prince arménien (mars 1098). A la mort de Godefroi de Bouillon, les barons appelèrent son frère, et celui-ci n'eut aucune peine à s'imposer comme roi, malgré les réticences du clergé. Baudouin Ier fut sacré à Bethléem, le 25 décembre 1100.

Souverain à la personnalité puissante, volontiers fourbe et violent, mais intelligent et courageux, Baudouin Ier fut le véritable créateur de la royauté franque à Jérusalem et l'unificateur du royaume latin. Il élargit la base territoriale de son autorité, en s'assurant notamment la subordination du prince d'Antioche. Il dota le royaume d'institutions qui en assurèrent la cohésion pendant près d'un siècle. Mettant fin à la résistance armée de bandes arabes, faisant passer des ports importants comme Césarée, Acre, Beyrouth et Sidon sous la domination des Francs, il accrut notablement le territoire conquis lors de la première Croisade. Une légèreté de moeurs, qu'il ne cherchait pas à cacher, lui valut l'hostilité du clergé, déjà dépité d'avoir dû consentir à la fondation du royaume. Une rocambolesque affaire de bigamie fit que le premier roi de Jérusalem mourut excommunié.
Sources : Auteur Charles Gavard - Galeries historiques de Versailles. Armoiries des salles des Croisades - Paris Gavard (avant 1847). Imprimerie Duverger. - Charles Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV

Baudouin I, roi de Jérusalem
Baudouin I, roi de Jérusalem, frère et successeur de Godefroy de Bouillon, était parti pour la première croisade, eu 1096, sous fa bannière de sou frère. «  Baudouin, dit Guillaume de Tyr, fut formé, dans son adolescence, à l'étude des lettres. Il entra dans l'état ecclésiastique et obtint des prébendes dans les églises de Reims, de Cambrai et de Liège ; mais il renonça, pour des causes qu'on ignore, à tous ces bénéfices, et quitta l'habit de clerc pour embrasser la carrière des armes. Il ramena d'Angleterre une dame de distinction qu'il épousa ; elle avait suivi son époux dans la première croisade, et mourut non loin d'Antioche. Devenu comte d'Edesse, Baudouin s'était remarié avec la fille d'un riche prince d'Arménie.  »

Au rapport de Guibert, Baudouin vivait avec une magnificence orientale dans l'Etat dont il s'était emparé. «  Toutes les fois qu'il se mettait en route, dit ce chroniqueur, il frisait porter devant lui un bouclier d'or, sur lequel était figuré un aigle, et qui avait la forme d'un bouclier grec. Adoptant les usages des gentils, il portait une robe longue ; il avait laissé croître sa barbe ; il accordait ce que lui demandaient ceux qui l'adoraient, mangeait par terre sur des tapis étendus; et, s'il entrait dans une ville qui lui appartînt, deux cavaliers, en avant de son char, faisaient retentir le son de la trompette.  »

Voici le portrait que Guillaume de Tyr trace de Baudouin : «  Il était beaucoup plus grand que son frère Godefroy. Comme Saul, il dépassait de la tète les hommes d'une taille ordinaire. Il avait la barbe et les cheveux roux, et cependant il était médiocrement blanc de peau. Il avait le nez aquilin, la lèvre supérieure proéminente, les dents inférieures un peu enfoncées, sans toutefois que cela parût un défaut. Baudouin avait la démarche grave, le maintien sérieux. Bon manteau, qui tombait toujours de ses épaules, lui donnait l'air d'un évêque plutôt que d'un laïque. Il n'était ni trop gras ni trop maigre. On vantait son adresse à manier les armes, à monter à cheval. Il était prompt et actif, magnifique, brave, habile au métier de la guerre, et possédait toutes les qualités héréditaires dans sa famille.  »

Guillaume de Tyr reproche deux choses à Baudouin : d'avoir trop écouté le patriarche Arnoul, homme de moeurs suspectes et de conseils dangereux, et de s'être trop laissé aller à son penchant pour les femmes. Il épousa, lorsque sa seconde femme vivait encore, la comtesse de Sicile, veuve de Roger, frère de Robert Guiscard. La comtesse ignorait que Baudouin fût marié, et tout le monde s'entendit pour l'entretenir dans son erreur, parce qu'elle prodigua en bienfaits les richesses pour lesquelles Baudouin l'avait épousée. Mais il se sépara d'elle, au bout de trois mois, sous un vain prétexte de conscience. Il y eut deux hommes en Baudouin ; avant de parvenir au trône, il se fit haïr par son ambition et par sa hauteur, et, devenu roi, il se fit aimer par la modération de son caractère. Il passa son règne à combattre les infidèles, et il s'est, dans toutes les occasions, signalé par de véritables prodiges de valeur.

Ekkard peint la bravoure de Baudouin en disant qu'au combat de Ramla, l'armée des ennemis fondait devant lui comme la cire devant la flamme. Baudouin avait succédé à son frère en 1100, et il mourut en 1118, sans laisser aucun enfant, quoiqu'il eût été marié trois fois.
Sources : Nouvelle Encyclopédie Théologique, dictionnaire sur toutes les parties de la science religieuse. Par L'Abbé Migne, tome XVIII Paris 1852
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183 Bernard de Marze (1137) (1e Croisade)
Blason de Bernard de Marze (1137)Bernard de Marzé, allant à Jérusalem avec son frère Humbert, qui suit, donna à l'abbaye de Savigny le quart des terres qu'il possédait au village d'Apinost (Bully). Il excepta expressément de cette donation les serfs qui se trouvaient dans ses domaines, pour être partagés à son retour de la Terre-Sainte. L'abbé Pons paya aux deux frères quatorze marcs et demi d'argent pour cette acquisition (1er décembre 1137).

Bernard de Marzé est sans doute le même personnage que nous voyons figurer, comme témoin, dans un acte d'inféodation de l'an 1118, du bourg de Saint-Trivier en Dombes, par Guy, comte de Forez, à Guichard, sire de Beaujeu.

«  La famille de Marzé, dit Le Laboureur, fut la plus noble, la plus riche et la plus ancienne du Beaujolais.  » En effet, son nom apparaît à chaque page de l'histoire de cette province, au moyen-âge. Le fief de Marzé, qui fut son berceau, était situé près d'Alix, en Lyonnais. Elle a fourni neuf chanoines à l'église de Lyon et deux moines à l'abbaye de l'Ile-Barbe, dont l'un fut abbé de ce monastère. Elle était possessionnée à Anse, Pommiers, Lucenay, Beligny, en Beaujolais. Outre le château de Marzé près d'Alix, elle en posséda un autre du même nom près de Gleizé, ainsi que celui de Belleroche dans la même province. Les terres de Grézieux et de Champs en Forez furent aussi possédées par les de Marzé. Cette famille s'éteignit au XVIe siècle et ses biens passèrent dans celle des Nagu.
(Cartul de Savigny, charte 937. - Aubret, I, 276, 312. - Guichenon, Histoire de Bombes, 2e édition, tome I, 145. - Mazures de l'Isle-Barbe, I, 85, 191, 318; II, 178, 481, 587, 588)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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2 Bohémond Ier (1057 env.-1111) - prince d'Antioche (1098-1111) (1e Croisade)
Blason de Bohémond Ier (1057 env.-1111) - prince d'Antioche (1098-1111)prince d'Antioche, ménagea par des intelligences secrètes la prise de cette ville, dont les croisés lui cédèrent la possession. Le P. Goussencourt lui donne pour armes: d'argent, à la branche de fougère de sinople, nouée d'or et renversée en pal.

Fils du fondateur de l'Etat normand de Sicile, Robert Guiscard, Bohémond Ier participe avec son père à la lutte contre l'empereur Alexis Comnène et à l'éphémère conquête de la Macédoine (1081-1085). Intelligent et peu scrupuleux, il n'hésite pas à prendre part à la première Croisade, décidé à ruser avec Byzance et à réaliser ses ambitions orientales à la faveur de l'entreprise des chrétiens d'Occident. Il joue un rôle décisif dans la marche sur Antioche et dans le siège de la ville : il obtient en récompense de garder Antioche et son territoire (juin 1098). Il se désintéresse alors de la croisade. Le principat de Bohémond est moins brillant que la conquête d'Antioche. Prisonnier des Turcs (1100-1103), il est dépossédé par ceux-ci des régions orientales et il cède le port de Lattaquieh aux Byzantins ; il doit gagner l'Europe occidentale à la fin de 1104 pour y quémander des renforts qu'il ne peut obtenir. En 1107, il attaque à nouveau Byzance en Epire ; vaincu alors qu'il assiège sans succès Durazzo, il doit reconnaître la souveraineté byzantine sur Antioche. Humilié, il préfère demeurer en Italie.

De Constance, fille du roi de France, Philippe Ier, il a un fils qui, sous le nom de Bohémond II, règne sur la principauté d'Antioche jusqu'à sa mort, en 1130. Le neveu de Bohémond Ier, Tancrède, qui a été investi personnellement de la Galilée, assure la régence d'Antioche pendant l'enfance de Bohémond II.
Sources : Auteur Charles Gavard - Galeries historiques de Versailles. Armoiries des salles des Croisades - Paris Gavard (avant 1847). Imprimerie Duverger. - Charles Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV

Bohémond Ier prince de Tarente
Bohémond Ier, prince de Tarente, fils de Robert Guiscard, était de la famille des gentilshommes normands, conquérants de la Pouilles et de la Calabre.
Né d'un premier mariage, il eut beaucoup de peine à obtenir une part de la succession de son père, que sa belle-mère voulait faire avoir tout entière à son propre fils Roger.
Les frontières de la petite principauté de Tarente étaient trop étroites pour Bohémond, qui avait hérité de l'ambition de son père, en même temps que de son génie. Conquérir des possessions plus étendues était le seul moyen qu'il entrevit de satisfaire sa soif de régner. L'occasion désirée s'offrit à lui, lorsque le pape Urbain II appela les chrétiens à la délivrance de la terre sainte. Ce fut l'armée de Hugues de Vermandois qui porta en Italie l'enthousiasme pour la croisade. Bohémond, lorsque cette armée arriva à Bari pour s'embarquer, assiégeait avec son oncle Oger, comte de Sicile, la ville d'Amalfi, qui s'était révoltée contre ce prince.

Le caractère de Bohémond permet de penser que ce ne fut pas uniquement dans des vues religieuses qu'il amena les troupes assiégeantes à demander la croix, et à répéter le cri du concile de Clermont : «  Dieu le veut ! Dieu le veut !  » Sollicité de se mettre à la tête de ces nouveaux croisés, il eut tort de faire croire qu'il cédait à leurs prières, lorsqu'il atteignait le but de ses plus ardents désirs. La fleur des chevaliers de la Pouilles, de la Calabre et de la Sicile, se réunit sous sa bannière, à côté du brillant Tancrède, son cousin.

Anne Comnène, qui accuse d'ambition tous les chefs de la première croisade, à l'exception de Godefroy de Bouillon, parle de Bohémond, sous ce rapport, en termes qui ne dépassent la vérité que par leur exagération. Elle fait de lui, d'ailleurs, un portrait un peu étrange sous la plume d'une femme, et où le défaut que nous venons de signaler se fait sentir, dès les premiers mots : «  Ni l'empire, ni les pays étrangers, dit-elle, n'ont produit, en notre siècle, aucun homme qui lui pût être comparé. Sa présence éblouissait autant les yeux que sa réputation étonnait l'esprit. Sa taille était si avantageuse qu'il surpassait d'une coudée les plus grands. Il était menu par le ventre et par les côtés, et large par le dos et par l'estomac. Il avait les bras forts et robustes; il n'était ni maigre ni gras. Il avait les mains grandes et pleines, les pieds fermes et solides. Il était un peu courbé, non par défaut, mais par habitude. Il était blanc partout le corps, mais il avait sur le visage un agréable mélange de blanc et de rouge. Il avait des cheveux blonds qui lui couvraient les oreilles, sans lui battre sur les épaules, à la façon des barbares. Ses yeux étaient bleus et paraissaient pleins de colère et de fierté. Son nez était fort ouvert, car comme il avait l'estomac large et le coeur grand, il fallait que son poumon attirât une grande quantité d'air pour en modérer la chaleur. Sa bonne mine avait quelque chose de doux et de charmant; mais la grandeur de sa taille et la fierté de ses regards avaient quelque chose de farouche et de terrible. Son rire n'inspirait pas moins de terreur que la colère des autres à coutume d'en inspirer. Il était fin et rusé; il parlait fort à propos, et il ne manquait jamais de réponse à quelques demandes qu'on lui pût faire.  »

«  Dès l'instant que Bohémond eut débarqué sur le territoire grec, dit encore Anne Comnène, il sentit qu'il ne pouvait lutter ni de noblesse ni de puissance avec les autres chefs des croisés ; alors il se proposa d'acquérir par la ruse les mêmes avantages que ses compagnons devaient à leurs forces réelles. Il se rendit immédiatement auprès de l'empereur : Alexis le reçut avec le témoignage d'une vive amitié ; il lui rappela sans aigreur ses grands exploits et ses victoires dans les plaines de Larisse. Bohémond, plein de dissimulation et d'adresse, lui répondit : «  Alors, je l'avoue, j'étais votre ennemi; mais à présent je viens m'offrir à Votre Majesté comme votre ami et votre vassal. Alexis, touché de ces paroles, assigna au héros normand un logement magnifique dans son propre palais; il y fit dresser une table somptueuse, où étaient servis avec la même profusion des mets cuits et d'autres crus. Le motif apparent de cet ordre donné par l'empereur fut la crainte que l'assaisonnement des viandes à la manière des Grecs ne plût pas à Bohémond; mais Alexis voulait, dans la réalité, effacer jusqu'au dernier soupçon d'empoisonnement dans l'esprit du prince normand, dont il avait déjà pénétré les craintes secrètes. Cependant celui-ci ne fut pas rassuré, car il ne toucha à aucun des mets qui lui étaient présentés avant d'en avoir offert, sous l'apparence d'une générosité presque royale, aux officiers qui le servaient.  »

Bohémond agit envers Alexis avec la même dissimulation que l'empereur mit dans ses rapports avec lui. Apres avoir fait à Godefroy de Bouillon la proposition que rejeta ce noble prince, de détrôner Alexis à leur profit, le fils de Robert Guiscard prêta, sans difficulté apparente, le serment de fidélité qu'exigeait l'empereur des chefs de la croisade, et reçut de lui la vaine promesse de domaines en Asie. Bohémond ne se contenta pas d'accepter les présents d'Alexis, il le provoqua à lui en faire ; il aspira même à la place de «  grand domestique  » ou de général de l'empire d'Orient. L'empereur, qui s'était frayé la voie au trône en occupant cette place, dissimula la blessure faite à son orgueil par les prétentions audacieuses de l'étranger, et eut recours à cette politique artificieuse qui attribue aux circonstances les motifs de ses refus.
Quand Raymond de Toulouse, voulut tirer vengeance d'une attaque de son armée, surprise la nuit par les troupes grecques, Bohémond le menaça de tourner ses armes contre lui, s'il prenait une attitude hostile envers l'empereur, ou s'il s'opposait plus longtemps à ses prétentions à l'égard de l'hommage féodal.

Le prince de Tarente joua un rôle important et glorieux à la bataille de Dorylée, où il sauva la vie à Tancrède ; il conduisit avec beaucoup d'habileté le stratagème, par lequel il obtint des chefs de la croisade qu'Antioche lui fût livrée, après qu'il y aurait introduit les chrétiens, au moyen de ses intelligences avec le renégat Phirouz.

Bohémond fut fait prisonnier en 1100 par un émir de la Mésopotamie, il ne recouvra sa liberté qu'après quatre ans de captivité. Mais il n'avait plus ni argent ni armée, et l'empereur Alexis exigeait qu'il lui rende Antioche, conformément aux promesses faites à Constantinople par les princes latins, et Laodicée, dont Tancrède s'était emparé. Bohémond résolut alors d'aller en Europe réclamer le secours des princes de l'Occident.

«  Le prince de Tarente, dit Anne Comnène, fit répandre le bruit de sa mort; il se mit dans un cercueil entouré de tout l'appareil usité dans les funérailles ; des barbares étaient assis auprès de ce cercueil et déploraient, en s'arrachant les cheveux, la perte de leur prince. Bohémond, qui ne respirait que par de petits trous, fit placer à ses côtés un coq mort, afin que les exhalaisons qui s'élèveraient du cercueil confirmassent encore mieux les matelots dans l'idée que le corps du prince était en putréfaction.  »

Arrivé à Corfou, Bohémond fit appeler le gouverneur de la ville, et, si l'on en croit Anne Comnène, il lui parla en ces termes : «  Je suis Bohémond, fils de Robert, qui ai fait assez sentir aux Grecs et à leurs armées quelle est la vigueur de mon courage et la force de mon bras : Dieu m'est témoin que je n'ai point oublié les injures qu'Alexis m'a faites, depuis que j'ai pris Antioche et que j'ai réduit la Syrie, ni les fausses espérances qu'il m'a données, les promesses violées, les disgrâces et les périls où vous m'avez engagé, et que je me propose d'en tirer une vengeance éclatante, je suis encore plein de vie, quoique j'aie longtemps passé pour mort, et que j'aie trompé tous mes ennemis sous cette fausse apparence; je m'en retourne dans ma patrie; vous me comptiez déjà au nombre des morts, apprenez que je vis pour moi, pour les miens et pour votre malheur; j'armerai contre vous les plus belliqueuses nations de la terre, les Lombards, les Allemands, les Français; je remplirai vos provinces de meurtres et je ferai nager Constantinople dans le sang.  »

Après avoir mis ce discours dans la bouche de Bohémond, Anne Comnène s'écrie : «  Voilà l'excès où se portait l'insolence de ce barbare !  »

Bohémond arriva en Italie, où il alla se jeter aux pieds du souverain pontife, à qui il représenta Alexis comme l'ennemi des chrétiens. Le pape promit au prince d'Antioche d'intéresser l'Europe au soutien de sa cause. Bohémond se rendit de là à la cour de France, où il reçut un bon accueil de Philippe Ier, dont il épousa la fille. Il parcourut ensuite le Poitou, le Limousin, l'Auvergne, passa même en Espagne, et retourna en Italie, cherchant partout des guerriers qui voulussent le suivre. Il s'embarqua à Bari avec tous ceux qu'il avait pu recruter, et fit une descente sur le territoire grec. Mais ayant échoué dans le siège de Durazzo, qu'il avait entrepris, il fut abandonné par la plupart de ceux qui s'étaient enrôlés sous ses drapeaux, et il ne lui resta plus d'autre ressource que de traiter honteusement de la paix avec l'empereur dont il avait espéré de renverser le trône. Déçu dans tous ses rêves d'ambition, il retourna dans sa petite principauté de Tarente, où il finit ses jours, en 1111, lorsqu'il se disposait à retourner en Syrie.
Sources : Nouvelle Encyclopédie Théologique, dictionnaire sur toutes les parties de la science religieuse. Par L'Abbé Migne, tome XVIII Paris 1852
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188 Bonpard, prévôt d'Amplepuis (1140) (1e Croisade)
Blason de Bonpard, prévôt d'Amplepuis (1140)Bonpard remplissait à Amplepuis, en Beaujolais, les fonctions de prévôt pour les sires de Beaujeu (1). Il accompagna, par affection, Guillaume de Montrond à Jérusalem et, à l'occasion de la donation, faite par ce dernier, des dîmes de Savonière, à l'abbaye de Savigny, il reçut du cellérier, Hugues Ramier, la somme de quatre sous d'argent, pour lui aider à supporter les dépenses de son voyage d'outre-mer.

1. Le prévôt était un officier comptable qui percevait les redevances dues au possesseur d'un fief.

(Cartulaire de Savigny, charte 941. - Aubret, I, 326)

Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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107 Calo II, seigneur de Caumont (1e Croisade)
Blason de Calo II, seigneur de CaumontCalo II, seigneur de Caumont, est cité par le P. Anselme, comme s'étant croisé en 1096. La maison ducale de Caumont porte: d'azur, à trois léopards d'or.
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172 Chatard de Bussy (1100) (1e Croisade)
Blason de Chatard de Bussy (1100)Chatard de Bussy-Albieu, en Forez, voulant aller à Jérusalem (volens ire ad Jérusalem), fit donation, vers l'année 1100, de tout son patrimoine au monastère de Savigny, et reçut, en retour, des religieux la somme de 250 sous d'argent et un mulet. Il fut, en outre, stipulé entre les parties que si Chatard mourait pendant son voyage, l'abbaye deviendrait propriétaire incommutable de tous ses biens ; il en était de même si, à son retour, il voulait se faire moine.

Mais s'il se mariait et laissait des enfants, il pourrait recouvrer les choses données, en restituant aux religieux le prix qu'il en avait reçu. Mais aucun document ne nous apprend si les éventualités prévues s'accomplirent.
(Cartulaire de Savigny, charte 867. - Aubret, I, 259. - Peyré, II, 493)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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168 Claude de Montchenu (1096-1122) (1e Croisade)
Blason de Claude de Montchenu (1096-1122)La famille de Montchenu est originaire du Dauphiné. Néanmoins nous avons cru devoir faire figurer ici le nom de Claude de Montchenu, à un double titre : Les Montchenu ont fourni deux chanoines-comtes à l'Eglise de Lyon. En outre, la seigneurie d'Argental, en Forez, leur a appartenu, dès le XVe siècle, par alliance avec les Payen d'Argental.

Claude de Montchenu, fils d'Amédée de Montchenu, se croisa, en 1096, et se distingua à la première croisade où il commanda un corps de troupes. Il mourut en Palestine, en 1122. A cause du rang distingué qu'il occupait dans l'armée chrétienne, on lui éleva, dans l'église de Saint-Jacques le Majeur, hors des portes de Jérusalem, un tombeau qui subsistait encore au siècle dernier et sur lequel étaient figurées ses armoiries avec l'épitaphe suivante :
HIC JACET CLAVDIVS MONTECANVTVS QUI OBIIT ANNO MCXXII.

Ces mêmes armes se voient encore dans la chapelle de Saint-Vincent-de-Paul de la cathédrale de Lyon, sur la tombe de Geoffroy de Montchenu, chanoine et doyen de cette église, mort en 1472.
De gueules, à la bande engrêlée d'argent, blason créé.

Deux autres membres de cette famille se rendirent à la troisième croisade (1190), Ce sont :
1º Albert de Montchenu;
2º Foulques de Montchenu.
(Guy-Allard, Dictionnaire du Dauphiné. - Galeries de Versailles, I. 289. - Roger, 183. - Revue du Lyonnais, 3e série, I. 380. - Annuaire de la Société de l'Histoire de France, 168. - Lachesnaye des Bois, t. x)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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9 Comnène Anne (1083-1148) (1e Croisade)
Blason de Comnène Anne (1083-1148)Fille aînée de l'empereur Alexis Ier (qui régna de 1081 à 1118), Anne Comnène, née en 1083, épousa le césar Nicéphore Bryennios et brigua en vain la couronne impériale. L'échec de ses ambitions politiques lui valut une retraite forcée qu'elle mit à profit pour reprendre un projet laissé inabouti par la mort de son époux. A la demande de sa belle-mère, ce dernier avait commencé à écrire l'histoire du règne d'Alexis Ier. Sa femme se servit de ce travail, des archives impériales auxquelles elle avait eu accès, des témoignages des membres et des proches de sa famille ainsi que de ses propres souvenirs. Le résultat fut un ouvrage monumental en quinze livres, L'Alexiade , écrit sous le règne de Manuel Ier (1143-1180). La familière des grands auteurs grecs qu'était la princesse impériale eut soin d'employer une langue classique et recherchée, voire artificielle.

L'objet du livre était de raconter les hauts faits du père d'Anne Comnène. Malgré des erreurs d'ordre chronologique, l'ouvrage constitue sur ce règne, qui marqua un renouveau de la puissance byzantine, une source historique de premier ordre, en raison des qualités et du rang de son auteur. Anne Comnène livre notamment de précieux renseignements sur la psychologie d'Alexis Ier et de son entourage. Elle montre de manière suggestive le fossé séparant les Byzantins des croisés, qui arrivèrent dans l'empire à partir de 1096. Pour Anne Comnène, l'idée d'une croisade déclenchée par le pape et l'Eglise était incompréhensible, car la guerre était le fait du seul empereur. L'Alexiade dépeint ainsi les Latins comme des êtres courageux, mais incultes et orgueilleux, et se montre très critique à l'égard des papes.

L'ouvrage abonde en précieuses notations sur la géographie de l'empire ainsi que sur la situation de son armée et de sa flotte, dont la composition et les problèmes sont indiqués en détail. La vision qui est donnée de la société byzantine est évidemment parcellaire et déterminée par l'origine princière de l'auteur, mais L'Alexiade n'en demeure pas moins fondamentale pour l'histoire politique de la période. Le livre est extrêmement suggestif en ce qui concerne la culture byzantine. Anne Comnène multiplie avec un plaisir évident les allusions à la mythologie grecque et le style même de L'Alexiade témoigne du renouveau de l'enseignement et des études classiques dont Anne Comnène crédite son père. Mais, dans le même temps, Anne est animée d'une piété profonde et décrit avec vigueur la foi des Byzantins, qui constitue un des éléments les plus importants de leur identité face à leurs ennemis orientaux et occidentaux. L'Alexiade est très représentative de l'humanisme byzantin, qui reprend de l'Antiquité un certain nombre de références et de techniques d'écriture et les met au service de valeurs chrétiennes. De plus, l'ouvrage a une fonction apologétique évidente et doit justifier la confiscation du pouvoir par la famille des Comnènes. Mais les talents littéraires d'Anne Comnène et l'intérêt historique de son témoignage suffisent à conférer à L'Alexiade une place de choix dans la littérature byzantine.
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160 Guillaume, comte de Lyonnais et de Forez (1e Croisade)
Blason de Guillaume, comte de Lyonnais et de ForezGuillaume, comte de Lyonnais et de Forez (1096). Avant son départ pour la première croisade, dont il fut un des principaux chefs, Guillaume III, comte de Lyonnais et de Forez, fit don, en 1096, de l'église de Saint-Julien-de-Moind à Hugues, archevêque de Lyon, qui la transmit, à son tour, à l'abbaye de la Chaise-Dieu, au mois de décembre de la même année. Comme la plupart des guerriers de nos provinces, il faisait partie du corps d'armée de Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse. Le comte de Forez, dit Guillaume de Tyr, se distingua dans tout le cours de l'expédition, autant par sa bravoure que par sa puissance : Omni virtute et potentia bellica proeclarus. Au siège de Nicée, Guillaume de Forez mourut glorieusement, percé de flèches, avec un autre vaillant guerrier, nommé Galon de l'Ile, dans l'un des nombreux assauts que l'armée des croisés dut livrer pour se rendre maîtresse de cette ville : «  Le peuple de Dieu, ajoute l'historien déjà cité, consterné de la mort de ces guerriers, les ensevelit avec soin et leur rendit les honneurs funèbres avec des sentiments de piété et d'amour, tels qu'ils sont dus aux hommes nobles et illustres. (1097)  »
De gueules, au chêne d'or rayé et feuille de sinople, nouveau blason Lyonnais, Forez, Dauphiné.
(Guillaume de Tyr, III, chapitre. v. - Peyré, Histoire de la première Croisade, I, 188, 307, II, 511. - De La Mure, Histoire des ducs de Bourbon, I, 108, 273 ; III, 20. - Guigue, Obituarium Lugdunensis ecclesiae, 165, 244. - Galeries de Versailles, I, 231. - Roger, La Noblesse de France aux Croisades, 176. - Annuaire de la Société de l'Histoire de France, 1845, 164)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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163 Dieudonné de Foudras (1096) (1e Croisade)
Blason de Dieudonné de Foudras (1096)Dieudonné de Foudras, frère du précédent, assista avec lui au concile de Clermont, où tous deux prirent la croix. Il vendit aussi, sous la même condition de rachat, sa part de la seigneurie d'Estieugue à sa soeur Béatrix.
Fascé d'argent et d'azur, blason créé.

Dieudonné de Foudras mourut de maladie à Constantinople, et la seigneurie d'Estieugue passa ainsi dans la maison d'Amanzé.
(Archives de la maison de Fondras; note communiquée par M. Mulsant, bibliothécaire de la ville de Lyon)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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95 Drogon seigneur de Nesle (1e Croisade)
Blason de Drogon seigneur de NesleSeigneur de Nesle, dont le fils Raoul épousa l'héritière du comte de Soissons, suivit Hugues de France à la croisade, et partagea sa captivité. Ses descendants, Yves III, comte de Soissons en 1147, Raoul de Nesle et Jean de Soissons en 1248, prirent aussi la croix. Armes: burelé d'argent et d'azur.
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135 Eléazar de Montredon (1e Croisade)
Blason de Eléazar de MontredonEléazar de Montredon, est cité par D. Vaissète comme l'un des compagnons du comte de Toulouse. On lui attribue les armes d'une maison qui fit ses preuves de maintenue en 1668: d'azur, au lion d'or, à la bordure componée d'argent et de gueules.
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39 Etienne comte d'Aumale (1e Croisade)
Blason de Etienne comte d'Aumalecomte d'Aumale, revint de Palestine après la prise de Jérusalem en 1099 et y retourna vers l'an 1120. Il était de la maison de Champagne et portait les mêmes armes que son parent étienne, comte de Blois.
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35 Etienne comte de Blois (1e Croisade)
Blason de Etienne comte de Bloiscomte de Blois, fils de Thibaut III, comte de Troyes, fit deux fois le voyage d'outre-mer, où il s'illustra par ses exploits et sa prudence. Armes de la maison de Champagne, dont il était un rejeton: d'azur, à une bande d'argent, accompagnée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or de treize pièces
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29 Eudes Ier duc de Bourgogne (1e Croisade)
Blason de Eudes Ier duc de BourgogneEude Ier duc de Bourgogne, «  dit Borrel  », (1058 ? 1102-03).
Ce prince, arrière-petit-fils du roi Robert-le-Pieux, ayant fait le voyage de la Terre-Sainte, mourut à Tarse, en Cilicie, l'an 1102-03.
Les armes qu'on lui donne ici, «  bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules  », sont celles qu'ont portées les princes de la première maison de Bourgogne jusqu'à son extinction, en 1361.

Philippe-le-Hardi, quatrième fils du roi Jean, en qui commença la seconde maison de Bourgogne, écartela son écu de France et de Bourgogne ; et cet écu se chargea après lui des armoiries des diverses souverainetés acquises par ses trois successeurs.
Sources : Versailles, Salles des Croisades ? CH. Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV
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40 Eustache comte de Boulogne (1e Croisade)
Blason de Eustache comte de Boulognecomte de Boulogne, frère de Godefroy de Bouillon, l'accompagna à la croisade. Les armes de sa maison étaient: d'or, à trois tourteaux de gueules.
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90 Eustache d'Agrain prince de Sidon (1e Croisade)
Blason de Eustache d'Agrain prince de SidonPrince de Sidon, s'étant distingué à la croisade de 1096, reçut de Baudouin Ier la principauté de Sidon, et fut élu pendant la captivité de Baudouin II, gouverneur du royaume de Jérusalem, dont il était déjà connétable. Les chroniqueurs lui ont donné le glorieux surnom de Bouclier et d'épée de la Palestine. Sa maison, originaire du Vivarais, s'est éteinte il y a quelques années; elle portait: d'azur, au chef d'or.
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106 Foulques de Maillé d'Anjou (1e Croisade)
Blason de Foulques de Maillé d'AnjouFoulques de Maillé d'Anjou, d'une famille noble d'Anjou, fit le voyage d'outre-mer en 1096. Jacquelin de Maillé, chevalier du Temple en 1187, se distingua eu combat de Nazareth, soutenu par cinq cents croisés, contre toute l'armée de Saladin. Le P. Anselme cite Hardouin, baron de Maillé, comme ayant suivi saint Louis en égypte. La maison, aujourd'hui ducale de Maillé, porte: d'or, à trois fasces ondées de gueules.
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97 Garnier comte de Gray (1e Croisade)
Blason de Garnier comte de GrayComte de Gray en Franche-Comté, et cousin de Godefroy de Bouillon, mourut, quelques jours après lui, à Jérusalem. Le P. Goussencourt lui donne pour armes: de sable, au chef d'argent.
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42 Gaston IV vicomte de Béarn (1e Croisade)
Blason de Gaston IV vicomte de Béarnvicomte de Béarn, se signala avec Tancrède de Hauteville à la prise de Jérusalem par un trait d'humanité. Attendris par les prières et les cris des musulmans qui s'étaient réfugiés dans le temple de Salomon, ils leur accordèrent la vie et les recueillirent à l'abri de leurs bannières. Armes: d'or, à deux vaches de gueules, accolées, accornées et clarinées d'azur.
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128 Gaucher Ier de Châtillon (1e Croisade)
Blason de Gaucher Ier de ChâtillonGaucher Ier de Châtillon, prit la croix au concile de Clermont en 1095. Gaucher II, son petit-fils, périt dans les montagnes de Laodicée, à la croisade de Louis-le-Jeune. Plusieurs autres seigneurs de Châtillon firent le voyage de la Palestine. Armes: de gueules, à trois pals de vair, au chef d'or.
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164 Gaudemar Charpinel (1096) (1e Croisade)
Blason de Gaudemar Charpinel (1096)Gaudernar Charpinel était seigneur pour partie de Dargoire en Lyonnais. Adon de Riverie, qui s'était emparé de l'église, du presbytère et du cimetière de Saint-Maurice et les détenait à titre d'alleux, les avait donnés en fief à Gaudemar Charpinel et à son frère Ponce Bérard. Mais une charte, à laquelle Auguste Bernard assigne la date de 1090, et qui doit être contemporaine de la première croisade, nous apprend qu'Adon, touché de repentir, rendit ce sanctuaire avec ses dépendances aux moines du prieuré de Mornant, ses anciens possesseurs. Gaudemar Charpinel et son frère Ponce Bérard approuvèrent cette donation et renoncèrent à toute prétention sur les biens restitués aux religieux. Beaucoup d'injustices furent réparées ainsi au moment du départ des seigneurs féodaux pour la Terre-Sainte.
Fascé d'or et d'azur, blason créé.

Gaudemar Charpinel fit partie du corps d'armée du comte de Saint-Gilles, et se distingua par sa vaillance dans tout le cours de la première croisade. Après la conquête de Jérusalem, loin d'imiter ses compagnons d'armes qui revinrent pour la plupart en Europe, il demeura en Terre-Sainte pour combattre les infidèles. Aussi, après la prise de Cayphas (1100), Godefroy de Bouillon lui remit cette ville en fief, pour le récompenser de ses services. Gaudemar Charpinel essaya de s'y établir et de s'y fortifier. Mais Tancrède, qui avait déjà auparavant essayé, à plusieurs reprises, de s'emparer de cette place, la fit occuper par ses troupes et en chassa Charpinel qui se retira au château de Saint-Abraham, situé dans les montagnes, du côté de la mer Morte.

Après la mort de Godefroy, ce chevalier réclama, devant la haute cour du roi Baudoin, la saisine de son fief, disant qu'il avait reçu Cayphas en don et de la main de Godefroy, comme la récompense de son service militaire, quam donoet ex manu ducis Godefridi suscepit, ac militari obsequio promeruit

Tancrède refusa d'abord de comparaître devant la haute cour; mais appelé, sur ces entrefaites, au gouvernement de la principauté d'Antioche, à cause de la captivité de Bohémond, dont il était l'héritier présomptif, il consentit enfin à remettre Cayphas à Gaudemar Charpinel, qui s'engagea à lui restituer cette place, s'il revenait dans le délai d'un an et trois mois. Mais Gaudemar périt, peu de temps après avoir recouvré ce fief, dans une rencontre avec les Sarrasins de Babylone (1101).

Les Charpinel possédèrent pendant plusieurs siècles la seigneurie de Dargoire. C'est ainsi qu'en 1215, Ponce Charnel en était encore coseigneur avec Artaud de Roussillon et Hugues de Talaru. Cette maison ancienne, fondue au XIVe siècle dans les Talaru, a donné deux chanoines-comtes à l'Eglise de Lyon : Guillaume en 1193 et le doyen Pierre Bérard en 1226 (1).
1. Le nom de Gaudemar Charpinel, chevalier de la première Croisade, a été singulièrement altéré par plusieurs historiens. Michaud l'appelle, on ne sait pourquoi, Guillaume le Charpentier (Histoire des Croisades, t. II, p. 21). Beugnot (Régime des terres, etc., page 29) transforme son nom en celui de Carbonnel, pour le rattacher a la famille normande de ce nom. Mais Gaudema Charpinel appartenait évidemment à une famille du Midi de la Fance, puisqu'il faisait partie du corps d'armée du comte de Toulouse. D'autre part, les historiens originaux des Croisades lui donnent tous le nom de Carpinel ou Carpenel. Enfin, la charte 835 de Savigny nous indique d'une manière précise qu'il était de la famille lyonnaise et forézienne de ce nom.
(Cartulaire de Savigny, charte 835. - Albert d'Aix, livre VII, chapitre 26, 43, 44, 45 et 64. - Livre de Jean Ibelin, chapitre CXVIII, p. 258. - Ducange, Les Familles d'Outre-mer, p. 263. - Beugnot, Régime des terres dans les principautés fondées en Syrie par les Francs, p. 29. - Peyré, Histoire de la première Croisade, II, 506, 510. - La Mure, I, 56, 348, 393. - Roger, La Noblesse de France aux Croisades, 171. - Guigue, Obituar Lugdunensis ecclesiae. 213. - Mazures de l'Isle-Barbe, 566. - Morel de Voleine et de Charpin, Archevêché de Lyon, 62, 87, 231.)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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136 Gauthier et Bernard, comtes de Saint-Valéry (1e Croisade)
Blason de Gauthier et Bernard, comtes de Saint-ValéryGauthier et Bernard, comtes de Saint-Valéry, s'attachèrent à la fortune de Bohémond, prince d'Antioche, selon Orderic Vital. Armes: d'azur, fretté d'or, semé de fleurs de lis du même.
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146 Geoffroy de Saint-Savin (1e Croisade)
Blason de Geoffroy de Saint-SavinEn 1096, Geoffroy de Saint-Savin et ses trois frères partent avec Godefroy de Bouillon.
(Histoire généalogique de la Maison de Brisav, I, 34)

Armes : D'azur à une fasce ondée d'argent, accompagnée de cinq fleurs de lys de même, 3 en chef et 2 en pointe.
Sources : Annuaire du Conseil Héraldique de France. Paris 1888
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92 Geoffroy III de Preuilly (1e Croisade)
Blason de Geoffroy III de PreuillyComte de Vendôme, fut tué, en 1102, à la bataille de Ramla, selon la chronique de Guillaume de Tyr. Armes : d'argent, au chef de gueules, au lion d'azur brochant sur le tout.

Il a des démélés avec l'abbaye de la Trinité, conflit qui finit par causer son excommunication. En pénitence, il participe à la première Croisade. Il meurt en 1102, après avoir été fait prisonnier par les Arabes au siège d'Ascalon.
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122 Gérard de Bournonville (1e Croisade)
Blason de Gérard de BournonvilleGérard de Bournonville, avec ses six enfants, partit pour la croisade l'an 1096. Il périt en 1101 dans un combat. Robert de Bournonville se croisa avec saint Louis en 1245. Armes: de sable, à trois cuillers ou louches d'argent. La maison ducale de Bournonville, aujourd'hui éteinte, adopta plus tard pour armes: de sable, au lion d'argent, la queue nouée, fourchée et passée en sautoir.
Sources : Salles des Croisades, à Versailles.

Gérard de Bournonville
Gérard de Bournonville, en 1096, avec ses six fils.
En 1250, huit frères et leur soeur Anceline vont au secours du roi saint Louis.
Sources : Annuaire du Conseil Héraldique de France. Paris 1888
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132 Gérard de Chérizy (1e Croisade)
Blason de Gérard de ChérizyGérard de Chérizy, se distingua, suivant Guillaume de Tyr, à la bataille de Dorylée, et fut, au siége d'Antioche, envoyé avec d'autres vaillants guerriers pour reconnaître l'approche de Kerbogha, prince de Mossoul. Albert d'Aix cite les mêmes faits et parle aussi d'Addon de Chérizy, tué à la bataille de Ramla. Armes: d'or, à la fasce d'azur.
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32 Gérard de Martigues (1e Croisade)
Blason de Gérard de Martiguesétait recteur de l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem lorsque les croisés s'emparèrent de la ville sainte. Ce pieux établissement avait été fondé pour recueillir les chrétiens que la maladie surprenait dans leur pèlerinage. Gérard obtint en 1113, du pape Pascal II, une bulle qui confirma l'institution et en fit l'ordre religieux et militaire des hospitaliers de Saint-Jean-de Jérusalem, aujourd'hui l'ordre de Malte. On a représenté sur son écu les armes que le pape accorda plus tard à 1'ordre, et qu'on appelle armes de la religion: de gueules, à la croix d'argent.
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130 Gérard, comte de Roussillon (1e Croisade)
Blason de Gérard, comte de RoussillonGérard, comte de Roussillon, se distingua au siége d'Antioche et entra un des premiers dans la ville sainte. Son sceau, reproduit dans l'Histoire du Languedoc, par D. Vaissète, représente deux fermaux posés en pal.
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111 Gérard, sire de Créquy (1e Croisade)
Blason de Gérard, sire de CréquyGérard, sire de Créquy, prit la croix en 1096. Plusieurs autres membres de sa famille firent le voyage d'outremer. La maison ducale de Créquy, éteinte depuis près d'un demi-siècle, avait pour armes parlantes: d'or, au créquier de gueules.
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199 Gourdon (Géraud de) (1e Croisade)
Blason de Gourdon (Géraud de)Gourdon (Géraud de) - Barons de Castelnau-Montratier. - Seigneurs de Gourdon, Gaiffier, Penne, Peyrilles, Cénevières, Puy-Lagarde, Biars, Lugagnac, Lentillac, Saint-Cirq-la-Popie, Saint-Jean-de-Laur, Limogne, La Bouffie, Sérignac, la Meslière (Lamolayrette), Espanel, Camboulan, Uzech, La Roque-des-Arcs, La Vercantière, Concores, Saint-Germain, Ussel, Nadillac, Saint-Clair, Saint-Romain, Cornus, Montcuq, Mondenard, Balaguier, Sauveterre, etc.

Ses armes : Parti : au I, d'azur à trois étoiles d'or en pal, qui est de Genouillac ; au 2, bande d'or et de gueules, qui est de Ricard.
(Lacoste: Histoire du Quercy : Tome II, pages 410-411, Tome III, page 32)

La terre de Cénevières fut érigée en marquisat en 1612 pour Antoine de Gourdon, vicomte de Gourdon et de Gaiffier et seigneur de Cénevières.

Armes de Géraud de Gourdon en 1096 (première croisade)
(Salle des Croisades, à Versailles. - Abbé Gary : Le château et les seigneurs de Cénevières, page 35. - Généalogie dite du Saint-Esprit. - Papiers Lacabane, page 424. - Documents et généalogie aux Archives du Lot : Folio 427 à 433)
Sources : L. Saint-Marty. Histoire populaire du Quercy. Des origines à 1800. Cahors 1920

Gourdon (Géraud de)
Bertrand de Gourdon, chevalier, portait en 1225 :
Parti : au 1, coticé d'or et de gueules de vingt-deux pièces ; au 2, d'azur, à trois étoiles à huit rais, mises en pal.
Cénevières : Département : Lot, Arrondissement : Cahors, Canton : Limogne-en-Quercy – 46
M. L'Abbé Migne. Dictionnaire de numismatique et de sigillographies religieuses. Paris 1852
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101 Gilbert de Garlande (1e Croisade)
Blason de Gilbert de GarlandeGilbert de Garlande, nommé à tort Gauthier, par Albert d'Aix et Guillaume de Tyr, se signala au siége de Nicée. Armes: d'or, à deux fasces de gueules.
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12 Godefroi de Bouillon - dit Godefroi IV de Boulogne (1061-1100) (1e Croisade)
Blason de Godefroi de Bouillon - dit Godefroi IV de Boulogne (1061-1100)Godefroy de Bouillon, roi de Jérusalem. Duc de Basse-Lorraine, il fut un des chefs principaux de la première croisade : il fut élu par ses compagnons d'armes roi de Jérusalem, après la prise de cette ville, en 1099, et y mourut l'année suivante.

Les armoiries que nous lui attribuons ici ne sont point celles de la maison de Boulogne, dont Godefroy de Bouillon était issu; ce sont celles qui furent données au royaume de Jérusalem, en 1100, par le pape Pascal II.
Elles se blasonnent ainsi : d'argent, à la croix potencée et contre-potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes de même.
Sources : Versailles, Salles des Croisades ? CH. Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV

Godefroi de Bouillon
Godefroi de Bouillon (v. 1061-1100), aristocrate français, homme de guerre et l'un des principaux chefs de la première croisade. Il naquit à Baisy-Thy, près de Genappe, vers 1061. En 1082, il fut nommé duc de Basse-Lorraine par l'empereur Henri IV, pour lequel il avait guerroyé, et il fit de Bouillon, dans les Ardennes, sa capitale. En 1095, il fut, avec ses frères Baudoin et Eustache, l'un des premiers à se croiser et conduisit une armée de milliers de croisés venus de la Meuse et du Rhin. A son arrivée à Constantinople en décembre 1096, il refusa de prêter serment à l'Empereur byzantin Alexis Ier Comnène, s'estimant vassal du seul empereur germanique. En 1099, il participa au siège et à la prise de Jérusalem. Il se vit offrir le titre de roi de Jérusalem, mais il le refusa pour réserver les droits de l'Église sur le nouvel État latin et préféra le titre «  d'avoué du Saint-Sépulcre  ». En août 1099, il défit à Ascalon (aujourd'hui Ashquelon, en Israël) les forces égyptiennes qui avaient mené une attaque sur Jérusalem.
Sources : Encyclopédie Encarta

Godefroi IV de Boulogne - dit Godefroi de Bouillon
Né à Baisy, près de Genappe, vers 1061-Jérusalem 1100; duc de Basse-Lorraine (1089-1095); avoué du Saint-Sépulcre (1099-1100).

Fils cadet d'Eustache, comte de Boulogne, et neveu, par sa mère, du duc de Basse-Lorraine Godefroi le Bossu, à qui il succéda indirectement en 1093, Godefroi de Bouillon prit la tête de l'une des branches de la première croisade, qui atteignit l'Orient par la voie danubienne. Apprécié pour sa dévotion et sa modestie, mais plus encore pour sa prestance, sa bravoure et sa force physique, il put user de son prestige pour modérer les rivalités et arbitrer les conflits nés du partage de la conquête. Il ne joua cependant aucun rôle décisif dans la direction des opérations, jusqu'à la prise de Jérusalem (15 juillet 1099), au cours de laquelle il se distingua en atteignant le premier le sommet de la muraille. Les barons francs préférèrent ce conciliateur sans ambitions, qui ne les inquiétait pas, à l'impétueux et intransigeant Raymond de Saint-Gilles, qui avait été désigné par le pape comme chef militaire de la croisade et avait joué un rôle de premier plan. Comme il avait refusé la couronne royale, ils lui offrirent le titre d'avoué du Saint-Sépulcre avec la charge de gérer cet État nouveau-né dont nul ne savait s'il était indépendant, sur le plan temporel, du Saint-Siège qui avait organisé la croisade. Sources : Encyclopédie Universalis
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134 Guérin de Rochemore (1e Croisade)
Blason de Guérin de RochemoreGuérin de Rochemore, suivit Raymond de Saint-Gilles en Palestine, et fut tué au siège d'Archas, selon la chronique de Robert le moine. Armes: d'azur, à trois rocs d'échiquier d'argent.
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139 Guillaume de Briqueville (1e Croisade)
Blason de Guillaume de BriquevilleGuillaume de Briqueville, chevalier normand, accompagna le duc Robert en Palestine, d'après les preuves de cour de la famille de Briqueville. Armes: pallé d'or et de gueules.
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154 Guillaume de Grandmesnil (1e Croisade)
Blason de Guillaume de GrandmesnilGuillaume de Grandmesnil (1055-1060 - mort entre 1100 et 1114) est un baron normand de Calabre, membre de la famille Grandmesnil et lié à la Maison de Hauteville.
Guillaume : De Grandmesnil, époux de Mabille, fille de Robert Guiscard.

Natif du duché de Normandie, Guillaume de Grandmesnil est le second fils de Hugues, seigneur de Grandmesnil (mort 1098), l'un des compagnons de Guillaume le Conquérant à la bataille de Hastings (1066), et d'Adelise (mort 1091), fille du comte Yves de Beaumont. Il est également le neveu de Robert (mort 1089), abbé de Saint-Evroult puis de Santa Maria di Sant Eufemia en Calabre, dont la demi-soeur Judith d'Evreux (morte 1076) épousera en 1062, Roger de Hauteville, conquérant normand de la Sicile musulmane (1061-1091).

Guillaume de Grandmesnil
A la suite de la prise d'Antioche, pendant que les troupes de Ketboga investissaient la ville, un certain nombre de croisés, parmi lesquels se trouvaient Guillaume de Grandmesnil et Etienne de Blois, comte de Chartres, désespérant du salut de l'armée, s'enfuirent furtivement au port Saint-Siméon et, malgré les protestations de Guillaume de Vieux-Pont, seigneur de Courville, qui refusa de les suivre, ils gagnèrent par mer la côte d'Asie-Mineure, où ils rencontrèrent l'empereur Alexis et de nombreux croisés latins venant rejoindre l'armée franque.
Sources : E. REY - Revue de l'Orient Latin

Guillaume de Grandmesnil
De nombreux rapports annoncèrent bientôt à Antioche la retraite de l'Empereur. Cette nouvelle mit le comble aux maux de tout genre sous lesquels notre armée avait à gémir, et la précipita dans l'abîme du désespoir. Tous condamnèrent à jamais et eurent en horreur la mémoire du comte de Chartres : on chargea d'exécrations Guillaume de Grandmesnil et tous ceux qui avaient participé aux mêmes actes d'impiété; on invoqua contre eux la malédiction des feux éternels qui dévorent le traître Judas, puisque, non contents de se soustraire aux travaux et aux périls communs, ils avaient encore, par leurs artifices, privé le peuple de Dieu des secours que le Seigneur même semblait lui avoir préparés.
Sources : Guillaume de Tyr - Histoire des faits et gestes dans les régions d'outre-mer depuis le temps des successeurs de Mahomet jusqu'a l'an 1184.

Guillaume de Tyr - Chapitre X
Cependant Guillaume de Grandmesnil et ceux qui s'étaient enfuis avec lui arrivèrent à Alexandrette. Ils y trouvèrent Etienne, comte de Chartres et de Blois, dont l'armée et les princes attendaient le retour à chaque instant avec la plus vive impatience, et qui feignait toujours d'être malade. Ils lui racontèrent, tout ce qui se passait à Antioche; et, pour ne pas paraître eux-mêmes avoir abandonné leurs alliés sans motifs ou sur des prétextes frivoles, et comme des hommes timides, ils exagérèrent encore le tableau des malheurs publics. La situation de l'armée était terrible et n'avait nul terme de comparaison; ils trouvèrent moyen, dans leur relation étudiée, de la charger de plus sombres couleurs et de la représenter encore plus effrayante. Il ne leur fut pas difficile au surplus de faire croire au comte Étienne tout ce qui pouvait augmenter ses craintes, puisque lui-même avait déjà déserté le camp et abandonné ses collègues, sous prétexte de maladie, mais dans le fait pour céder au même sentiment de frayeur. Après avoir tenu conseil à ce sujet, les transfuges se minent en mer sur les vaisseaux qui depuis longtemps étaient prêts à les recevoir; ils naviguèrent quelques jours et arrivèrent dans une ville maritime: là, ayant cherché à savoir en quel lieu se trouvait l'empereur en ce moment, ils reçurent d'abord des rapports différents les uns des autres; mais enfin ils apprirent d'une manière certaine que l'empereur, conduisant d'innombrables légions de Grecs et de Latins, avait dressé son camp près de la ville de Finimine et qu'il marchait vers Antioche, comme pour porter secours à nos armées, ainsi qu'il s' y était engagé par les traités. Sans compter les troupes qu'il avait levées chez toutes les nations, il avait encore avec lui environ quarante mille Latins. Ceux-ci étaient d'abord demeurés en arrière des autres légions et sur le territoire de l'empereur, soit que la pauvreté, les maladies, ou toute autre cause grave les eussent retenus; mais enfin, ayant repris leurs forces, animés par l'espoir que l'empereur serait au milieu d'eux, et se confiant aux troupes innombrables dont ils suivaient la marche, ils s'étaient remis en route avec le plus grand zèle, et se hâtaient de rejoindre ceux qui les avaient devancés. Le comte Étienne, ayant appris ainsi le lieu de la résidence de l'empereur et sachant qu'il n'attendait que l'arrivée de nouvelles forces pour se porter en avant, prit avec lui tous ceux qui l'avaient accompagné, suivit des chemins raccourcis et dirigea sa marche en toute hâte vers l'armée impériale. Il fut accueilli assez bien par l'empereur, qui cependant lui témoigna son étonnement de le voir. L'empereur avait fait sa connaissance à Constantinople lorsqu'il y avait passé avec tous ses collègues, et s'était lié d'amitié avec lui; il s'informa avec empressement de la santé des princes et de l'état de l'armée, et demanda ensuite au comte par quels motifs il s'était séparé de l'expédition. Étienne lui répondit en ces termes :

Guillaume de Tyr - Chapitre XI
«  Empereur invincible, vos fidèles à qui votre Grandeur avait naguère accordé un passage dans ses États, et que vos largesses avaient enrichis, après avoir pris Nicée, se rendirent assez heureusement à Antioche, assiégèrent cette ville avec opiniâtreté pendant neuf mois entiers, protégés par la miséricorde divine, et s'en emparèrent enfin de vive force, à l'exception de la citadelle de la place, qui est située sur une montagne d'où elle domine toute la ville, et que sa position rend absolument inexpugnable. Ils crurent alors que tout était consommé et qu'ils avaient enfin échappé à tous les dangers; mais cette erreur fut la pire de toutes, et bientôt ils se trouvèrent en proie à des périls beaucoup plus grands. A peine le troisième jour était-il passé depuis l'occupation de la ville, que Corbogath, très puissant prince des Perses, arriva avec ses Orientaux dont le nombre ne saurait être compté, et vint investir la place de toutes parts. Il intercepte toutes les communications, s'oppose à l'entrée et à la sortie de la ville; les princes et le peuple entier sont affligés de tant de maux qu'il n'est plus possible de rien espérer pour leur salut. L'affluence des assiégeants est telle qu'il ne serait pas facile de les compter: pour tout dire, en un mot, leurs bataillons ont occupé les contrées environnantes comme des armées de sauterelles, et l'on dirait qu'il n'y a pas même assez de place pour déployer toutes les tentes. Cependant le froid, la famine, la chaleur, les combats, les massacres, ont tellement réduit la force de notre peuple qu'il a pu se renfermer tout entier dans la ville, et qu'il est presque hors d'état de pourvoir au soin de sa défense. Vous saurez aussi que les secours qui arrivaient par mer aux Chrétiens tant de votre Empire que des îles et des villes maritimes, leur ont été entièrement enlevés. Les Turcs ont envoyé un corps de troupes qui a occupé le pays situé entre Antioche et la mer: ils ont presque entièrement détruit la flotte; les matelots et les facteurs ont succombé sous leurs glaives, en sorte que les nôtres ont perdu par là tout moyen de commerce et tout espoir de recevoir des vivres et des secours. On dit que ce qui reste de subsistances dans la ville ne peut suffire à la nourriture de nos troupes pour un jour entier. Parvenus ainsi au comble de la misère, les Chrétiens ne trouvent pas même dans la ville un refuge assuré. Les Turcs montent souvent en secret vers la citadelle supérieure, et de là ils s'élancent jusqu'au milieu de la ville et livrent de fréquentes attaques dans les rues et sur les places publiques; de telle sorte que nos soldats n'ont pas moins à souffrir de ces combats intérieurs que des assauts qui leur viennent du dehors. Aussi les capitaines et les hommes nobles qui sont ici présents, et nous-mêmes, voyant que l'entreprise de nos alliés ne pouvait réussir, nous les avons invités à plusieurs reprises, et avec des sentiments fraternels, à pourvoir à leur sûreté, à renoncer à la poursuite d'un dessein qu'il est impossible d'accomplir et contre lequel la Providence s'est prononcée; mais, n'ayant pu les y déterminer, nous avons enfin pris soin de notre salut, pour ne pas nous trouver par notre imprudence enveloppés dans de semblables calamités. Et maintenant, si vous le jugez convenable, et si les illustres qui vous entourent sont du même avis, cessez de poursuivre de pareils projets, afin que les heureuses légions qui suivent vos pas échappent du moins aux mêmes périls. Il vaut mieux eh effet se retirer avec ses forces intactes devant cette multitude innombrable que l'Orient a rassemblée, sans tenter une entreprise impossible, que d'aller témérairement se livrer à de si grands hasards. Les hommes illustres qui sont en votre présence et qui ont eu part au même sort, vous attesteront la vérité de nos paroles; et Tanin, cet homme prudent et habile, que votre Grandeur avait envoyé à notre suite, aura pu vous rendre compte aussi des mêmes choses, puisque, connaissant les malheurs de nos armées, il s'est prudemment soustrait à tant de calamités, sans doute pour venir en informer Votre «  Majesté Impériale  ». Il y avait alors dans l'armée de l'empereur un nommé Gui, frère du seigneur Boémond, qui devint presque fou en entendant le récit du comte de Blois, et déplora amèrement les infortunes de son frère et de ses amis. D'abord il voulut contredire les rapports du comte, et lui reprocha d'avoir cédé à un sentiment de crainte, en abandonnant imprudemment une réunion de princes si illustres; mais Guillaume de Grandmesnil, qui avait épousé la sœur de Boémond, homme illustre selon la chair, et non selon les oeuvres, parvint enfin à le calmer.
Sources : Guillaume de Tyr - Histoire des faits et gestes dans les régions d'outre-mer depuis le temps des successeurs de Mahomet jusqu'a l'an 1184.
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187 Guillaume de Montrond (1140) (1e Croisade)
Blason de Guillaume de Montrond (1140)Guillaume de Montrond ou de Montrotier (Monterotrudo), possédait dans la paroisse d'Amplepuis, avec son frère Pierre, le quart des dîmes du lieu de Savonière. A l'exemple de sa mère Ameline, il fit don de ces dîmes à l'abbaye de Savigny, au moment de son départ pour Jérusalem, et il reçut en retour de Hugues Rainier, cellérier de cette abbaye, une somme de 40 sous de la plus forte monnaie, pour lui aider à faire son voyage.
(Cartulaire de Savigny, charte 941. - Aubret, I, 326)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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105 Guillaume de Sabran (1e Croisade)
Blason de Guillaume de SabranGuillaume de Sabran, était un des soixante chevaliers qui, au siége d'Antioche, défendirent un pont contre toute une armée de Sarrazins. Sa maison, aujourd'hui ducale, porte: de gueules, au lion d'or.
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170 Guillaume et Jean de Mauvoisin (1096) (1e Croisade)
Blason de Guillaume et Jean de Mauvoisin (1096)Plusieurs chevaliers du nom de Mauvoisin ont pris part aux diverses croisades. Ce sont :
1º Guillaume de Mauvoisin, dont la présence à la première croisade nous est révélée par un manuscrit de la Bibliothèque nationale;
2º Jean de Mauvoisin, qui fut de la même expédition;
3º Robert de Mauvoisin, souvent cité par Villehardouin, parmi les seigneurs de France qui allèrent, en 1202, à la conquête, de Constantinople et qui, plus tard, prit part à la croisade des Albigeois;
4º Guy ou Guyon de Mauvoisin, qui accompagna saint Louis en Egypte, en 1248.

Ces deux derniers appartenaient à l'ancienne famille du Vexin, qui possédait notamment la terre de Rosny, près de Mantes. Mais Guillaume et Jean de Mauvoisin pourraient bien être de la famille forézienne du même nom, qui joua, au moyen-âge, un si grand rôle dans notre province, où elle apparaît, dès le commencement du XIe siècle, dans la personne de Pierre de Mauvoisin, témoin dans la charte de donation du prieuré de Randans, près de Feurs, à l'abbaye de Savigny (vers l'an 1000). Il paraît incontestable, du moins, que les deux familles avaient une origine commune, qui nous est révélée par la ressemblance de leurs armoiries.

En effet, les Mauvoisin, seigneurs de Rosny, portaient :
D'or, à deux fasces de gueules, et les Mauvoisin, seigneurs de Chevrières en Forez et de Rébé en Beaujolais, les armes qui figurent en tête de cet article : D'or, à la fasce ondée de gueules.
(Roger, 182, 232, 313. - Cartulaire de Savigny, chate 124. - Villehardouin. - Joinville. - Galeries de Versailles, I, 435)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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109 Guillaume Ier, vicomte de Melun (1e Croisade)
Blason de Guillaume Ier, vicomte de MelunGuillaume Ier, vicomte de Melun, dit le Charpentier, à cause de sa force, parent par les femmes de Hugues de France, comte de Vermandois, l'accompagna en Palestine. Il portait: d'azur, à sept besants d'or, posés 3, 3 et 1, au chef d'or.
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118 Guillaume III, comte de Lyonnais et de Forez (1e Croisade)
Blason de Guillaume III, comte de Lyonnais et de ForezGuillaume III, comte de Lyonnais et de Forez, fut tué au siége de Nicée en 1097. Sa soeur porta son comté dans la maison d'Albon. Armes: d'or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
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33 Guillaume IX (1e Croisade)
Blason de Guillaume IXduc de Guyenne et de Poitiers, après avoir refusé de prendre la croix en 1096 et avoir scandalisé l'Occident par ses honteux désordres, résolut de les expier, et partit en 1101, pour la Terre-Sainte. Les ducs de Guyenne portaient: de gueules, au léopard d'or, armé et lampassé de gueules. La réunion de ces armes et de celles du duché de Normandie ( voyez n. 4) composa plus tard l'écu des rois d'Angleterre: de gueules, à trois léopards d'or.
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182 Guillaume le Chauve (vers 1121) (1e Croisade)
Blason de Guillaume le Chauve (vers 1121)Guillaume le Chauve fit le pèlerinage de la Terre-Sainte avec Ponce Palatin qui précède. Une charte, de l'an 1090, le désigne comme fils de Girin le Chauve et frère de Girin le Chauve, chanoine de l'Église de Lyon. Une autre, comme possesseur du château de Donzy avec son frère Artaud (1121).
D... à l'aigle de...

Au moment de sa mort, Guillaume le Chauve restitua au prieuré de Sait en Donzy, avec ses fils Girin et Roland, les droits qu'il exerçait injustement sur le village de ce nom. Il donna, en même temps, aux religieux de Salt ce qu'il possédait à la Bardine et aux Chavannes, ainsi que le curtil de Guigue d'Azolette, à Saint-Barthélemy-Lestra.

La famille des Chauve porta aussi le nom de Salt où elle avait établi sa principale résidence. Guillaume le Chauve était donc, suivant toute vraisemblance, un descendant de Roland de Salt cité plus haut (nº 2). Les Chauve possédèrent une foule de fiefs dans le Forez et le Lyonnais, notamment le Palais, Randans, Donzy, la Vaurette (Cottance), Chamousset, etc. Cette famille a donné aussi deux chanoines à l'Église de Lyon.
(Cartulaire de Savigny, charte 829, 906, 921, 924. - Aubret, I, 304, 309. - De La Mure, III, 11)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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94 Guillaume Taillefer comte d'Angoulême (1e Croisade)
Blason de Guillaume Taillefer comte d'AngoulêmeComte d'Angoulême, mourut au retour de la première croisade en traversant l'Allemagne. Armes: losangé d'or et de gueules.

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131 Guillaume V, seigneur de Montpellier (1e Croisade)
Blason de Guillaume V, seigneur de MontpellierGuillaume V, seigneur de Montpellier, donna tous ses biens à l'église de Maguelonne avant de partir pour la Terre-Sainte. D. Vaissète raconte ses nombreux exploits contre les Sarrazins, et lui donna pour armes, d'après d'anciens sceaux: d'argent, au tourteau de gueules.
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110 Guy de Thiern, comte de Châlons-sur-Saône (1e Croisade)
Blason de Guy de Thiern, comte de Châlons-sur-SaôneGuy de Thiern, comte de Châlons-sur-Saône, dont il avait hérité de sa mère, partit pour la croisade en 1096. Son petit-fils, Guillaume II, comte de Châlons, suivit Philippe-Auguste en Terre-Sainte. Armes: de gueules, à la bande d'or.
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126 Guy III, sire de Laval (1e Croisade)
Blason de Guy III, sire de Lavalsire de Laval, avec cinq de ses frères, suivit à la croisade Alain Fergent, duc de Bretagne. A son retour il passa par Rome, où le pape Pascal II ordonna que le nom de Guy, illustré par ses exploits, serait héréditairement transmis de mâle en mâle par ordre de primogéniture. Philippe Ier, roi de France, confirma ce privilège. Cette maison s'éteignit dans une branche de celle de Montmorency au XIIIe siècle. Armes: de gueules, au léopard d'or.

Guy III de Laval
Les cinq fils de Guy III, sire de Laval, partent en 1097 pour la Palestine, d'où ne doit revenir que l'aîné. (Cabinet historique XIX, Catalogue page 67)
Sources : Annuaire du Conseil Héraldique de France. Paris 1888
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38 Henri Ier comte d'Eu (1e Croisade)
Blason de Henri Ier comte d'Eucomte d'Eu, d'une branche bâtarde des anciens ducs de Normandie, prit la croix en 1096. Le P. Anselme donne aux comtes d'Eu pour armes: d'azur, semé de billettes d'or, au lion du même.
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123 Héracle, comte de Polignac (1e Croisade)
Blason de Héracle, comte de PolignacHéracle, comte de Polignac, portait le grand étendard de l'église à la première croisade, et fut tué devant Antioche en 1098. Sa maison s'étant éteinte au XIVe siècle, celle de Chalençon lui fut substituée. Armes: fascé d'argent et de gueules.
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112 Host, seigneur de Roure (1e Croisade)
Blason de Host, seigneur de RoureHost, seigneur de Roure, ancienne baronnie du Gévaudan, accompagna Raymond de Saint-Gilles, et fut tué à la bataille de Ramla en 1102, selon le récit d'Albert d'Aix. Armes: d'azur, au chêne d'or, à trois racines et quatre branches passées en sautoir et églantées du même.
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113 Houdetot, Jean et Colard (1e Croisade)
Blason de Houdetot, Jean et ColardJean et Colard et Houdetot, suivirent Robert, duc de Normandie, à la conquête de la Terre-Sainte. Jean, seigneur de Houdetot, avait déjà fait le pèlerinage de Jérusalem en 1034, avec Robert-le-Magnifique. L'ancienne maison de Houdetot portait: d'or, à six porcs de sable.
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180 Hugues de Bully (vers 1121) (1e Croisade)
Blason de Hugues de Bully (vers 1121)Hugues de Bully, frère du précédent, approuva avec ce dernier la donation faite par leur père, Itier de Bully, à l'abbaye de Savigny. Hugues de Bully mourut aussi à Jérusalem.
(Cartulaire de Savigny, charte 903)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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28 Hugues de France (1e Croisade)
Blason de Hugues de FranceHugues de France, surnommé «  le Grand  », comte de Vermandois. Frère de Philippe Ier, roi de France, après s'être distingué dans la première croisade par des exploits qui lui méritèrent le surnom de Grand, il revint dans sa patrie avec les débris de sa chevalerie échappés aux maladies et aux coups des infidèles.
Mais, au bout d'une année, la même ardeur qui l'avait enrôlé au concile de Clermont sous la bannière de la croix lui fit reprendre le chemin de la Terre-Sainte et il alla y mourir en héros.
Il succomba à de nombreuses blessures qu'il avait reçues en combattant, le 18 octobre 1102, à Tarse, en Cilicie.

Le père Anselme donne pour armes aux comtes de Vermandois de la maison de France : «  échiqueté d'or et d'azur, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.  »
Sources : Versailles, Salles des Croisades ? CH. Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV


Hugues de France (fils Du Roi Henri Ier), Comte De Vermandois dit «  le Grand  » et le Maisné (1057 - Tarse 1101 ou 1102) - Croisé En 1095.

Le premier seigneur ayant franchi la mer était le frère de Philippe Ier roi de France, Hugues le Grand, comte de Vermandois, il fut aussi le premier qui arriva à Constantinople.

Nous ne savons pas exactement l'époque à laquelle il quitta la France ; tout porte à croire que ce fut vers la mi-août. Il prit la route d'Italie et, par Rome, gagna Bari, où il s'embarqua. Par une lettre pleine de hauteur il avait avisé le basileus de son arrivée, demanda qu'on le reçoive avec les honneurs dus à son rang. Alexis rempli de méfiance et qui, de plus, ignorait quelles forces le comte de Vermandois amenait avec lui, ordonna à son neveu, Jean Comnène, gouverneur de Durazzo, de surveiller le littoral dalmate, tandis que la flotte de Nicolas Mavrokatakalon croisait au large afin d'éviter un débarquement secret. Hugues, avec magnificence, se fit annoncer par une ambassade de 24 chevaliers, qui accrut encore la méfiance dont il était l'objet ; mais son arrivée n'eut rien de grandiose car, ayant perdu une grande partie de ses vaisseaux au cours d'une tempête, il débarqua presque seul entre Durazzo et le cap Palli. Un des postes qui patrouillaient la côte le mena à Durazzo, où Jean Comnène le reçut avec honneur et le garda jusqu'à ce que l'empereur eut envoyé Boutoumitès pour le chercher et le ramener à Constantinople. Aux yeux d'Alexis, Hugues était un otage important dont il convenait de s'assurer.

Avec Philippopoli, le comte de Vermandois se rendit à Constantinople, où il dut arriver en novembre. Alexis le reçut très bien, et lui remit une grosse somme d'argent. Rien ne permet de croire que les reports de l'empereur et du prince français aient été mauvais, au contraire Hugues semble avoir prêté sans difficulté le serment de fidélité et être resté volontiers à la cour impériale. Nous allons le voir par la suite et suivant l'arrivée des armées des barons servir d'intermédiaire entre Alexis et le duc de Lorraine, première armée arrivé à Constantinople.
Sources : Histoire de la première croisade ? Foulcher de Chartres
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48 Hugues de Payens (1e Croisade)
Blason de Hugues de Payenspremier grand-maître de l'ordre du Temple. Il avait fondé, avec huit autres chevaliers, une confrérie militaire pour la défense des saints lieux et la protection des pèlerins. Ils prirent le nom de Templiers, du temple de Salomon, près duquel ils s'étaient établis. Honorius en fit un ordre régulier, dont le concile de Troyes confirma l'institution en 1128. Les armes du Temple, qu'on donne ici à son fondateur, étaient: d'argent, à la croix patée et alaisée de gueules.
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178 Hugues de Payens (1118-1136) (1e Croisade)
Blason de Hugues de Payens (1118-1136)Hugues de Payen ou Payan (Pagani) fut le premier grand maître de l'ordre des Templiers, qu'il fonda avec huit autres chevaliers, et qui prit son nom de son établissement dans le voisinage du temple de Salomon (1118). Hugues de Payen se rendit à Rome, avec Geoffroy de Saint-Aldemar, l'un de ses compagnons, pour demander au pape Honorius III une règle et le titre d'ordre religieux. Cette règle leur fut donnée par saint Bernard, et la nouvelle institution fut confirmée, en 1128, par le concile de Troyes, sous le nom de l'ordre des Pauvres soldats du Temple de Salomon.

Hugues de Payen revint en Palestine, en 1130, et mourut en 1136. Quelques historiens ont avancé qu'il était originaire de la Champagne. Mais les derniers travaux historiques ont démontré que la famille du fondateur de l'ordre des Templiers appartenait à la Haute Provence. C'est de là qu'elle vint s'établir, dès le XIIe siècle, dans le Forez, où elle posséda la seigneurie d'Argental, et, au siècle suivant, celles de Meys, Miribel, Cuzieu, Kervieu et Grézieu-le-Fromental (l).

1. D'après Sonyer du Lac, Hugues de Payen, était fils de Willelme de Payen, seigneur de Miribel, Meys et Cuzieu en Forez et frère d'Arthaud de Payen, qui épousa Béatrix d'Argental, fille unique et héritière d'Adhémar d'Argental. (Observations sur l'état ancien et actuel des Tribunaux de justice de la province de Forez, 1781, p. 55)

Cette biographie est une hypothèse, basée sur des travaux qui n'ont plus cours
(Galeries de Versailles, I, 117. - Roger, 185. - Annuaire de la Société de l'histoire de France, 1845, 173. - Revue du Lyonnais, 3e série, I, 382. - Aug. Bernard, Histoire du Forez, 1, 173. - Marquis de Villeneuve-Trans. Histoire de saint Louis, II, 558).
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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194 Hugues de Raimond (1e Croisade)
Blason de Hugues de RaimondHugues de Raimond, l'un des vassaux de l'illustre et puissante maison d'Adhémar de Grignan en Dauphiné, reçut, le 21 septembre 1099, de Giraud et Giraudet Adhémar, frères, seigneurs de Monteil et de Grignan, le fief de la Combe du Fesc, à titre de récompense des services qu'il avait rendus dans la première croisade, en 1096, sous Raimond de Saint-Gilles, comte de Toulouse.

Hugues de Raimond fut la souche d'une nombreuse et illustre postérité, qui, depuis 1200 jusqu'à la fin du dix-septième siècle, porta le surnom de Chantemerle, dont elle rendait hommage à la maison d'Adhémar, branche de Grignan, et qui avait adopté pour armoiries : De gueules à trois croissants d'argent, surmontés chacun d'une molette d'éperon d'or.
Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, Volume 6. Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles. 1826
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119 Hugues de Saint-Omer (1e Croisade)
Blason de Hugues de Saint-OmerHugues de Saint-Omer, s'établit en Terre-Sainte après la prise de Jérusalem, et eut en partage la seigneurie de Tibériade. Guillaume de Tyr raconte qu'il remporta en 1102 une victoire sur les Sarrazins bien supérieurs en nombre, mais il y reçut une blessure dont il mourut. Armes, selon le P. Goussencourt: d'azur, à la fasce d'or.
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142 Hugues, comte de Saint-Pol (1e Croisade)
Blason de Hugues, comte de Saint-PolHugues, comte de Saint-Pol, dit l'Ancien, et son fils Enguerrand se distinguèrent au siége d'Antioche. Enguerrand mourut de la peste au siége de Marrash. Ils étaient de la première maison des comtes de Saint-Pol, appelés Champs-d'Avesne, qui portaient: d'azur, à la gerbe d'avoine d'or.
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121 Hugues du Puy (1e Croisade)
Blason de Hugues du PuyHugues du Puy, chevalier dauphinois, partit pour la conquête de la Terre-Sainte avec ses trois fils. Rodolphe, l'aîné, périt au combat de la vallée de Ran; Romain mourut en possession des fiefs qu'il tenait de Godefroy de Bouillon; Raymond du Puy fut le premier grand-maître de Saint-Jean de Jérusalem. Armes: d'or, au lion de gueules, armé et lampassé d'azur.
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43 Hugues VI sire de Lusignan (1e Croisade)
Blason de Hugues VI sire de Lusignandit le Diable, sire de Lusignan, fut tué à la bataille de Ramla le 26 mai 1102, selon Foulcher de Chartres. Armes primitives de la maison de Lusignan: burelé d'argent et d'azur.
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173 Hugues, archevêque de Lyon (1101-1106) (1e Croisade)
Blason de Hugues, archevêque de Lyon (1101-1106)Hugues, successeur de saint Jubin sur le siège archiépiscopal de Lyon (1084), avait été d'abord abbé de Saint-Marcel, près de Chalon-sur-Saône, puis évêque de Die, en 1073. Grégoire VII, qui l'avait en profonde estime, le fit son légat pour toute la Gaule, fonctions qui lui furent confirmées, avec le titre de primat des Gaules, par une bulle du pape Urbain II, datée de Clermont (1095). Hugues fit le pèlerinage de la Terre-Sainte, en 1101. Le 13 mars de cette même année, au moment de son départ pour Jérusalem, il fit don de l'église de Feurs à l'abbaye de Savigny, l'utilité de son église, et pour s'assurer un heureux voyage (tracturus de utilitate ecclesiae suae et de suo itinere). Vers la même époque, il confirma aussi au même monastère l'église de Saint-Polycarpe de Bully.

A son passage à Rome, le pape le nomma son légat en Asie. Après quelques années de séjour à Jérusalem, Hugues revenait de son pèlerinage, pour assister au concile que venait de convoquer le pape Pascal II, quand il mourut le 5 novembre 1106, suivant les uns, à Famagouste, dans l'Ile de Chypre, et suivant les autres, à Suse, dans les Alpes.
(Cartulaire de Savigny, charte 819. - De La Mure, Histoire ecclésiastique du diocèse de Lyon, 157, 392. - Histoire des ducs de Bourbon, 118. - Gallia christiana, IV, 107. - Aubret, I, 267, 283, 286. - Obituarium Lugdunensis ecclesioe, 128, 244. - Morel de Voleine et de Charpin, Archevêque de Lyon, 34, 247)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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184 Humbert de Marzé (1137) (1e Croisade)
Blason de Humbert de Marzé (1137)Au moment de son départ pour la Terre-Sainte, Humbert de Marzé, frère du précédent, donna à l'abbaye de Savigny les trois quarts des terres et des serfs qui lui appartenaient au lieu d'Apinost, et dont le surplus avait été cédé au même monastère par son frère Bernard, en retour de la somme de 14 marcs et demi d'argent qui fut payée aux deux frères par l'abbé Pons. Mais à la différence de son frère, Humbert ne fit aucune réserve pour les serfs qui devaient être partagés entre les religieux et Bernard de Marzé, au cas où ce dernier reviendrait sain et sauf de la croisade.
(Cartulaire de Savigny, charte 937. - Aubret, I, 312)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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103 Ithier II seigneur de Tocy (1e Croisade)
Blason de Ithier II seigneur de TocyIthier II seigneur de Tocy, mourut en Palestine en 1097. Plusieurs membres de sa famille figurèrent aussi aux croisades. Armes: de gueules, à trois pals de vair, au chef d'or, chargé de quatre merlettes.
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162 Jean de Foudras (1096) (1e Croisade)
Blason de Jean de Foudras (1096)Jean de Foudras, fils de Philippe de Foudras, chevalier, seigneur d'Estieugue (Cours), en Beaujolais et d'Etiennette de la Guiche, se croisa au concile de Clermont (novembre 1095). Pour subvenir aux frais de son voyage en Terre-Sainte, il vendit, avant son départ, en se réservant le droit de rachat, sa part de la seigneurie d'Estieugue, à sa soeur Béatrix, épouse de N. d'Amanzé.
Fascé d'argent et d'azur, blason créé.

Jean de Foudras mourut dans l'Anatolie, des suites de blessures.
(Archives de la maison de Fondras; note communiquée par M. Mulsant, bibliothécaire de la ville de Lyon)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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165 Jean de Harenc (1096) (1e Croisade)
Blason de Jean de Harenc (1096)Suivant M. D'Assier de Valenches, Jean de Harenc ou ses successeurs auraient fait construire la forteresse de Harenc près d'Antioche. Mais cette forteresse, qui joue un grand rôle dans les opérations du siège de cette dernière ville par l'armée chrétienne, en 1098, existait déjà sous le nom de Hareng ou Hareg, au moment de l'arrivée des Croisés en Syrie. D'un autre côté, Jean de Harenc n'a pu lui emprunter son nom, car la famille de Harenc apparaît dans nos cartulaires dès le commencement du XIe siècle.
D'azur, à trois croissants mis en bande d'or. Blason non créé

Ce qui a pu induire le savant auteur, cité plus haut, en erreur, c'est que Jean de Harenc, chevalier de la première Croisade, s'établit effectivement dans la Palestine, où il possédait, dans la baronnie d'Acre, un fief pour lequel il était tenu au service militaire envers le roi de Jérusalem, auquel il devait fournir deux chevaliers. L'une de ses descendantes, Sibylle de Harenc, devint, en 1180, l'épouse de Bohémond III, prince d'Antioche, après que ce dernier eût répudié Théodora, nièce de l'empereur Manuel Comnène ; ce prince la répudia, plus tard, à son tour, quoiqu'elle lui eût donné deux enfants.

A leur retour de la Terre-Sainte, les Harenc se fixèrent dans le Forez, à la Condamine, près de Bourg-Argental, dont ils prirent le nom. Leur dernière héritière épousa, en 1340, Josserand de la Roue, damoiseau, dont les descendants ont porté le nom et les armes des Harenc de la Condamine jusqu'en 1866, que cette maison, établie à Ampuis, en Lyonnais, s'est éteinte, dans la personne du marquis d'Harenc de la Condamine, mort sans postérité.
(Peyré, Histoire de la première Croisade, I, 403, 457, II, 10, 12. - Michaud, Histoire des Croisades, I. Pièces justificatives. Eclaircissements sur les Assises de Jérusalem. - Roger, 64, 178. - Père Anselme, Histoire des grands officiers de la Couronne, II, 592. - D'Assier de Valenches, Noblesse bailliagère du Forez, 62)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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44 Josselin de Courtenay (1e Croisade)
Blason de Josselin de Courtenaypassa en Terre-Sainte l'an 1101 avec étienne, comte de Blois, et reçut des rois de Jérusalem la seigneurie de Tibériade en 1115, le comté d'édesse en 1120. Armes: d'or, à trois tourteaux de gueules.
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37 Louis comte de Bar (1e Croisade)
Blason de Louis comte de Barfils de Thierry Ier, comte de Bar, fit, en 1096, le voyage de la Terre-Sainte, où Albert d'Aix raconte qu'il se distingua par sa valeur. Armes : d'azur, semé de croix d'or recroisettées et fichées; à deux bars d'or adossés.
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116 Montlaur, Pons et Bertrand (1e Croisade)
Blason de Montlaur, Pons et BertrandPons et Bertrand de Montlaur, sont cités par D. Vaissète comme s'étant croisés en 1096. Un ancien armorial, manuscrit, de la Bibliothèque royale, donne leurs armes: d'or, au lion de vair.
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176 Philippe de Montdor (1106) (1e Croisade)
Blason de Philippe de Montdor (1106)Quand Bohémond, prince d'Antioche, vint en France, au mois de mars 1106, pour solliciter des secours en faveur des chrétiens de l'Orient, l'un des chevaliers qui le suivirent à la croisade, fut Philippe de Montdor, l'un des plus anciens représentants connus de la famille chevaleresque de ce nom.

L'origine des Montdor remonte à une époque si reculée qu'on les a rattachés au fameux paladin Roland, dont ils se flattaient de posséder le cor. Suivant Le Laboureur, l'archevêque de Lyon, Aluvala, mort en 895, appartenait à la famille de Montdor, qui a fourni aussi deux chanoines comtes à l'église métropolitaine, en 1193 et 1514. Ses diverses branches ont possédé les seigneuries de Collonges, Hoirieux, Rontalon et Châteauvieux dans le Lyonnais, et celle de Chambost dans le Beaujolais. L'une de ces branches est encore représentée à la Guadeloupe.
(Symphorien Guyon, Histoire de l'église et diocèse, ville et université d'Orléans, 1e partie, 355. - Lachesnaye des Bois, X, 303. - Morel de Voleine et de Charpin, Archevêque de Lyon. 18. - Mazures de l'Isle-Barbe, 448)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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140 Philippe de Montgommery (1e Croisade)
Blason de Philippe de MontgommeryPhilippe de Montgommery, nous dit Orderic Vital, mourut à Antioche en 1098. La généalogie de cette famille mentionne que Guillaume et Guy de Montgommery se croisèrent avec Louis-le-Jeune en 1147. Ils portaient: d'azur, au lion d'or. armé et lampassé d'argent.
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91 Philippe le Grammairien (1e Croisade)
Blason de Philippe le GrammairienComte d'Alençon, de la maison de Belesme, mourut au siége d'Antioche. Armes: d'argent, à trois chevrons de gueules. (ce blason est copie sur celui de la commune de Chambellay).
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133 Pierre, vicomte de Castillon (1e Croisade)
Blason de Pierre, vicomte de CastillonPierre, vicomte de Castillon, fut l'un des soixante chevaliers qui, au siége d'Antioche, défendirent un pont contre toute l'armée des infidèles, et l'un des quatorze chevaliers qui enlevèrent un troupeau escorté par soixante Sarrazins. La maison de Castillon, long-temps souveraine en Guienne, conserva pour devise le cri de la guerre sainte Dieu lo volt, et pour armes: de gueules, au château d'argent, sommé de trois tours donjonnées et crénelées du même.
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177 Pierre de Réotier (de 1107 à 1116) (1e Croisade)
Blason de Pierre de Réotier (de 1107 à 1116)Une charte, qui se place entre l'année 1107 et 1116, nous apprend que Pierre de Réotier (cognomine Reortherius), chevalier, voulant se rendre à Jérusalem (Jherosolimam volens ire), vint à Lyon, sur le conseil de son archiprètre Ponce, et fit donation à l'évêque Gaucerand des dîmes qu'il possédait à Crespol (Crespo) et à Mépieu (Maipeo), ainsi que du presbytère de ces deux paroisses (1). Il rendit pareillement à l'église de Saint-Just de Lyon les dîmes de Vercieu (Vertiaco), dont il s'était emparé au préjudice de cette église (2).
La situation des biens restitués dans cette charte ne permet guère de supposer que le donateur devait son surnom au village de Riottier dans la Dombes. Il est plus vraisemblable qu'il avait pu l'emprunter au bourg de Réotier, près d'Embrun.

1. Crespol, canton de Romans (Drôme) - Mépieu, prêt de Faverges, canton de Morestel (Isère).
2. Vercieu, canton de Morestel (Isère).
(Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 18e année, tome III, 373. - Monfalcon, Monumenta Historioe Lugdunensis, II, 388. - Delandine, Cartulaire, des Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, III, 169)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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137 Pierre et Pons de Capdeuil (1e Croisade)
Blason de Pierre et Pons de CapdeuilPierre et Pons de Capdeuil, chevaliers du Vélay. D. Vaissète cite Pierre et Pons de Fay comme s'étant croisés en 1096; mais, d'après les preuves de cour de la maison de Fay-Latour-Maubourg, son nom primitif étant celui de Capdeuil, on l'a rendu aux deux chevaliers mentionnés par l'historien du Languedoc.

Pons de Capdeuil, célèbre troubadour, engagea par ses chants les seigneurs du Midi à prendre la croix avec Philippe-Auguste en 1190. Armes de Latour-Maubourg : de gueules, à la bande d'or, chargée d'une fouine passante d'azur.
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171 Pierre et Pons de Salemard (1096) (1e Croisade)
Blason de Pierre et Pons de Salemard (1096)D'après une notice inédite sur la ville de Néronde en Forez, lue, en 1783, à l'Académie de Lyon, par Delandine, Pierre et Pons de Balemard, seigneurs de la Fay, près de Néronde, accompagnèrent Guillaume, comte de Forez, à la première croisade, dans le corps d'armée de Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse. L'auteur nous laisse ignorer sur quels documents il s'est appuyé. Mais il est bien certain, du moins, que la famille des Salemard remonte à cette époque reculée. Le nom d'Etienne de Salemard figure, en effet, dans deux chartes de l'an 1090.
Coupé d'argent et de sable, à une bande dentelée de l'une en l'autre, blason non créé.

On place le berceau des Salemard près de Néronde, dans l'ancien manoir de la Salle ou la Celle, appelé Aula dans les chartes du moyen-âge. Suivant une ancienne tradition, le premier possesseur de cette terre salique portait le nom de Marc. De là, le nom de Salle de Marc, et par contraction, de Sallemarc, aurait été donné à ce domaine, et serait devenu plus tard le nom féodal de l'ancienne famille des Salemard.

Quoi qu'il en soit de cette tradition, qui semblerait confirmée par la forme primitive de son nom dans les cartulaires (Salemarc), la maison de Salemard, dont on possède la filiation suivie, depuis le XIIIe siècle, joue un rôle important dans l'histoire du Forez. Indépendamment de la terre de la Fay, près de Néronde, elle posséda encore le Cognet, la Colonge, Chirassimont, Saint-Cyr-de-Valorge et Ressis.

Deux de ses membres furent chanoines comtes de Lyon ; un autre, moine à l'abbaye de l'Ile-Barbe. Devenus possesseurs de la terre de Montfort dans le Dauphiné, au milieu du XVIe siècle, les Salemard se sont retirés dans cette dernière province, où ils sont représentés aujourd'hui par Raymond-Marie, comte de Salemard, ancien magistrat, et chevalier des SS. Maurice et Lazare.
(Delandine, Notice historique sur la ville de Néronde en Forez. - De Rivoire de la Bâtie, Armorial du Dauphiné. - Mazures de l'Isle-Barbe, 538. - Saint-Allais, Nobiliaire de France, II, 154. - Cartulaire de Savigny. Charte 832 et 834)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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18 Pierre l'Ermite (1050-1115) (1e Croisade)
Blason de Pierre l'Ermite (1050-1115)Né au milieu du XIe siècle, Pierre d'Archères, dit l'Ermite, probablement originaire d'Amiens, avait vraisemblablement déjà parcouru ce que le monde chrétien considérait comme la Terre sainte quand Urbain II lança son appel à la croisade le 27 novembre 1095 lors du concile de Clermont. Le motif du pape était que les Turcs qui avaient conquis Jérusalem sur les Arabes Abbassides en 1073, interdisaient désormais l'accès des Lieux saints aux pèlerins chrétiens.


Parfois appelé Pierre le Petit, Pierre d'Achères ou Pierre d'Amiens, ascète, fondateur d'un monastère, croisé, et prédicateur dont l'influence fut considérable ; on le considère comme l'un des principaux instigateurs de la première croisade. On rapporte qu'il se rendit en Terre sainte vers 1093, avant toute croisade.

Lorsque Urbain II proclama la croisade au concile de Clermont, en novembre 1095, Pierre commença à la prêcher. Il partit du centre de la France, du Berry, traversa la Champagne et descendit la vallée de la Meuse, puis se rendit à Cologne, qu'il atteignit en avril 1096. Son éloquence toucha des milliers de gens. Pierre quitta Cologne en mai, et sa troupe enthousiaste traversa l'Europe jusqu'à Constantinople où, à la fin juillet, d'autres contingents vinrent la renforcer. Les 5 et 6 août, les croisés avancèrent jusqu'à Nicomédie (aujourd'hui Izmit, Turquie). Incapable de maintenir la discipline, Pierre retourna bientôt à Constantinople pour demander l'aide de l'empereur byzantin Alexis Ier. En son absence, la plus grande partie de son armée fut anéantie par les Turcs (21 oct.). Il attendit à Constantinople que les expéditions des princes de l'Europe occidentale s'y soient enfin rassemblées (mai 1097) et les accompagna vers le sud-est à travers l'Anatolie.

Jérusalem enfin atteinte, Pierre fut nommé aumônier de l'armée chrétienne au printemps de 1099. Il prononça un sermon sur le mont des Oliviers, peu avant la mise à sac de Jérusalem, en juillet, et il conduisit les processions en août. Il revint en Europe en 1100, devint prieur du monastère augustinien de Neufmoutier à Huy (Belgique), qu'il avait fondé, et y mourut.
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127 Pierre Raymond de Hautpoul (1e Croisade)
Blason de Pierre Raymond de HautpoulPierre Raymond de Hautpoul, se distingua au siége d'Antioche, où Raymond, comte de Toulouse, le mit à la tête de l'avant-garde avec le vicomte de Castillon. Il fut l'un des soixante chevaliers qui défendirent un pont contre l'armée des Sarrazins, et il mourut de la peste en 1098. La maison d'Hautpoul porte encore: d'or, à deux fasces de gueules, accompagnées de six coqs de sable, la patte droite levée, crêtés et barbés de gueules.
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186 Pierre, archevêque de Lyon (1139) (1e Croisade)
Blason de Pierre, archevêque de Lyon (1139)Pierre, archevêque de Lyon, appartenait à une famille de Bourgogne, dont nous ignorons le nom. D'abord moine à Cluny, il devint successivement évêque de Viviers et archevêque de Lyon en 1131. En 1139, il fut envoyé en Syrie, comme légat apostolique, par le pape Innocent II, pour terminer les différends qui existaient entre Rodoalde, patriarche d'Antioche et son clergé. Il mourut au port d'Acre, le 29 mai de la même année. D'après M. Pericaud, sa mort devrait être attribuée au poison. Guillaume de Tyr, après avoir rapporté cet événement, s'exprime ainsi à son sujet : Erat vir vitae venerabilis, simplex ac timem Deum, longoevus et jam in senium vergens.
(Guillaume de Tyr, 1. XV. - Obituarium Lugdunensis ecclesioe, 47. - Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, III, 170. - Morel de Voleine et de Charpin, Archevêché de Lyon, 38)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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181 Ponce Palatin (vers 1121) (1e Croisade)
Blason de Ponce Palatin (vers 1121)Ponce Palatin se rendit à Jérusalem avec Guillaume le Chauve qui suit. Avant son départ, il engagea le quart qui lui appartenait dans la terre de Murevallel, au prieuré de Saint-Julien-de-Salt, en Donzy, moyennant la somme de 16 sous d'argent que lui remit le prieur André.

Aubret a observé avec raison que les Palatin du Forez ne doivent pas être confondus avec les Palatin de Dio de la Dombes. Et, en effet, il résulte de plusieurs documents cités par de La Mure que les Palatin du Forez appartenaient à la famille forézienne de Lavieu.
(Cartulaire de Savigny, charte 921. - Aubret, I, 309. - De La Mure, Histoire des ducs de Bourbon, III, 25. - Mazures de l'Isle-Barbe, 478)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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166 Pons de Roannais (1096) (1e Croisade)
Blason de Pons de Roannais (1096)Pons de Roannais, chevalier, fils de Dalmace Ier, seigneur de Roanne en Forez, suivit le comte Guillaume à la première Croisade, en 1096. Ce chevalier appartenait à une ancienne famille chevaleresque dont M. La Mure place le berceau à Saint-Maurice-sur-Loire et qui prit le nom de Roannais, quand elle eut acquis la ville de Roanne du comte de Forez, Gérard II, vers l'année 1020.
D'argent, au lion de gueules, blason créé.

Dès le commencement du XIe siècle, sa puissance s'était accrue au point que les principales seigneuries du Roannais étaient en sa possession : Crozet, Cordelle, Vernay et plus tard Saint-Haon-le-Châtel.

Cette famille a fourni quatre chanoines-comtes à l'Eglise de Lyon. Sa descendance masculine s'éteignit à la fin du XIIIe siècle, époque où la seigneurie de Roanne passa aux de la Perrière et aux Chauderon.
(Alphonse Coste, Histoire de la ville de Roanne, p. 64 à 86. - De La Mure, I, 92, 93, 108. - Notice sur la ville et l'arrondissement de Roanne, 8)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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169 Pons Rufus (1096) (1e Croisade)
Blason de Pons Rufus (1096)Pons Rufus, chevalier, mourut à son retour de la Terre-Sainte, où il avait pris part à la délivrance de Jérusalem (cum rediret de liberatione Jérusalem). Il donna en mourant, à l'église collégiale de Saint-Paul de Lyon, une somme de cent sous et une bannière.
D'argent, à 3 pals de gueules, à la bande d'azur chargée de 3 besants d'or sur le tout, blason non créé, blason non créé.

La famille des Rufus ou Rufi était ancienne. Le 7 juin 1087, elle fit don à l'abbaye de Savigny de l'église et des dîmes de Duerne. Le château du Perron, à Oullins, lui appartenait au XIIe siècle. Jean Rufus, abbé d'Ainay, en 1213, fit bâtir le château de Vernaison, qui appartenait à son abbaye, et érigea le prieuré de Saint-Thomas-la-Garde, en Forez, pour dix-sept religieuses. Cette famille a donné aussi plusieurs chanoines à l'église de Lyon et notamment Robert Rufus, qui vivait en 1220, et qui donna à cette église, pour célébrer son anniversaire, 60 livres fortes sur sa maison du cloître et sur sa grange du Perron.
(Guigue, Obituaire de Saint-Paul, 44. - Obituaire ecclesiae Lugdunensis. - Cartulaire de Savigny, charte 822. - Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, Catalogue Delandine, III, 228. - Perret de la Menue, Notice sur le château du Perron, 5 et 6. - P. Gras, Obituaire de Saint-Thomas-en-Forez, p. 44)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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115 Raimbaud Creton, seigneur d'Estourmel (1e Croisade)
Blason de Raimbaud Creton, seigneur d'EstourmelRaimbaud Creton, seigneur d'Estourmel, chevalier du Cambrésis, entra le premier dans Jérusalem, selon Orderic Vital. Un morceau du bois de la vraie Croix s'est transmis héréditairement, depuis le XIIe siècle jusqu'à nos jours, d'aîné en aîné, en souvenir de ce fait glorieux. Les descendants de Raimbaud Creton ont porté indifféremment les noms de Creton ou d'Estourmel jusqu'au XVIe siècle; mais depuis lors ce dernier a prévalu: Armes: de gueules, à la croix engreslée d'argent.

Dans la chanson d'Antioche composée en alexandrins au XIIème siècle par le Père Richard et seul récit revêtu du caractère historique par les souvenirs d'un témoin oculaire "Les chrétiens venaient de livrer la fameuse bataille du pont d'Antioche où Reimbold avait signalé sa bravoure aux côtés de Godefroy de Bouillon et d'Enguerrand de Saint Pol. Ils mettaient tous leurs soins à ne laisser échapper aucun sarrasin qui fuyait à la nage dans les eaux qui baignent les murailles de la ville. Aucun des français n'osait traverser le cours d'eau rapide et profond, sachant que, du haut des remparts, une pluie de traits l'assaillirait. N'écoutant que son courage le chevalier Reimbold Creton sauta de son coursier, se débarrassa de son heaume, ne garda que son haubert, sa lance et son épée et se jeta à l'eau. Le courageux gagna le côté du pont opposé à celui où se reposaient les Turcs désarmés et les attaqua à l'improviste. A l'issue de ce fait d'armes, Reimbold fut accablé par les traits que les assiégés tiraient du haut des murs d'Antioche. des écuyers le ramenèrent sur le rivage et il reçut les soins des médecins sous la tente de Godefroy de Bouillon.

Dans la suite de cette première croisade, Reimbold; guéri, ne démentit pas la haute idée qu'il avait donnée de son courage lors de la bataille d'Antioche.

Les historiens sont unanimes à faire son éloge lors de la conquête de Jérusalem, le 15 juillet 1099. Ils présentent le Seigneur Reimbold Creton comme l'héroïque soldat de la Croix à la bannière de soie blanche qui, le premier monta à l'assaut des murailles pour repousser l'ennemi et entrer en ville sainte. Pour immortaliser cet exploit, Godefroy de Bouillon inscrivit sur l'étendard "Vaillant sur la crête". Pour reconnaitre et immortaliser la façon dont il l'avait vu monter le premier sur la crête de la ville, le roi offrit au vaillant chevalier un éclat de la vraie croix enchâssé dans un reliquaire d'argent. Cette sainte relique est conservée précieusement par ses descendants. Madame Elisabeth d'Estourmel est venue plusieurs fois la présenter à la population d'Estourmel.

Reimbol revint dans son château d'Estourmel en 1105.

En 1536, Jean III d'Estourmel est un des défenseurs de Péronne lors du siège de la ville. Une place porte encore aujourd'hui son nom. C'est lui qui a fait édifier le gisant de ses parents, Gilles et Elayne.
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96 Raimbaud III comte d'Orange (1e Croisade)
Blason de Raimbaud III comte d'OrangeComte d'Orange, commandait un corps de croisés au siége d'Antioche, et entra l'un des premiers dans Jérusalem. Il portait: d'or, au cor d'azur, lié, enguiché et virolé de gueules.
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129 Raoul seigneur d'Escorailles ou de Scoraille (1e Croisade)
Blason de Raoul seigneur d'Escorailles ou de ScorailleRaoul seigneur d'Escorailles ou de Scoraille, et Guy, son frère, firent le voyage de Jérusalem en 1096; ce fait est consigné dans les preuves de cour de cette famille, qui porte: d'azur, à trois bandes d'or.
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138 Raoul, seigneur de Beaugency (1e Croisade)
Blason de Raoul, seigneur de BeaugencyRaoul, seigneur de Beaugency, se signala au siége d'Antioche. Le P. Anselme parle aussi de Simon II de Beaugency, qui se croisa en 1248. Armes: échiqueté d'or et d'azur, à la fasce de gueules.
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104 Raymond Bertrand, seigneur de l'Isle-Jourdain (1e Croisade)
Blason de Raymond Bertrand, seigneur de l'Isle-JourdainRaymond Bertrand, seigneur de l'Isle-Jourdain, l'un des plus grands vassaux du comte de Toulouse, l'accompagné en Terre-Sainte. D. Vaissète donne aux seigneurs de l'Isle-Jourdain les mêmes armes qu'aux comtes de Toulouse: de gueules, à la croix cléchées, vidée et pommetée d'or.
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47 Raymond du Puy (1e Croisade)
Blason de Raymond du Puygentilhomme dauphinois, qui avait succédé à Gérard de Martigues comme recteur de l'hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem (voyez nº 7), fut le premier qui prit le titre de grand-maître de l'ordre. Il portait: écartelé, aux 1 et 4 de la religion, aux 2 et 3 d'or, au lion de gueules, qui est du Puy.
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46 Raymond I vicomte de Turenne (1e Croisade)
Blason de Raymond I vicomte de Turennevicomte de Turenne, est cité par D. Vaissète au nombre des 60 chevaliers qui défendirent un pont contre une armée de Sarrazins au siége d'Antioche. L'année suivante, à la tête de 14 chevaliers, il s'empara d'un troupeau qu'escortaient 60 Sarrazins. Raymond II mourut au siége d'Acre en 1190; Raymond IV, se trouva au siége de Damiette, et Raymond VI suivit saint Louis en égypte. Armes: coticé d'or et de gueules.
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20 Raymond IV comte de Toulouse (1e Croisade)
Blason de Raymond IV comte de Toulousecomte de Toulouse, prit la croix au concile de Clermont et partit à la tête de ses plus puissants vassaux. Il mourut, en 1105, au siége de Tripoli. Armes: de gueules, à la croix cléchée, vidée et pommetée d'or.

Fils cadet de Pons, comte de Toulouse, comte de Rouergue (1066) puis comte de Toulouse (1088), son frère aîné, le comte Guillaume, lui ayant cédé son comté avant de partir en pèlerinage pour la Terre sainte, Raymond de Saint-Gilles marqua très tôt son goût pour les grandes entreprises, et sa foi très vive, servie par un tempérament enthousiaste, le poussa d'abord à participer aux combats de la Reconquête espagnole (1087). Peut-être fut-il aussi, comme son frère, pèlerin en Terre sainte. Choisi par le pape Urbain II comme chef militaire de la Première Croisade (1095), il sacrifia délibérément, en partant pour l'Orient et en y demeurant, une position politique et sociale - c'était le plus grand seigneur de la France méridionale - dont il ne retrouva pas l'équivalent. Son comportement souvent fantasque nuisit à son autorité, tout de suite battue en brèche par les autres croisés. Ses ambitions furent déçues lorsque les barons choisirent Godefroi de Bouillon pour gouverner Jérusalem, et la masse des croisés ne voulut pas le suivre dans une politique incertaine de coopération avec Byzance. Ayant reçu de l'empereur Alexis Comnène la direction des croisades de renfort, qui auraient à la fois consolidé l'oeuvre des Francs et les droits de Byzance, Raymond fut responsable de leur désastreuse disparition en Asie Mineure. Alors que tous les autres barons de la croisade étaient depuis longtemps dotés ou repartis pour l'Occident, Raymond de Saint-Gilles finit par jeter son dévolu sur Tripoli, dont il occupa les abords (Tortose en 1102, Mont-Pèlerin en 1103) et put instituer le blocus. Il mourut en vue de la ville, qui ne devait être prise que quatre ans plus tard et dont ses successeurs devaient faire la capitale d'un comté.

Raymond IV de Saint-Gilles
Le puissant Comte de Toulouse, Raymond IV de Saint-Gilles fut, à Clermont, l'un des premiers à prendre la Croix. Il partit vers la fin d'octobre 1096, amenant sous sa bannière les principaux nobles ou gentilhomme du Midi. Parmi ceux du Quercy, on remarquait Raymond IV vicomte de Turenne, Géraud de Gourdon, Raymond l'Espère, plusieurs chevaliers des maisons de Castelnau-Bretenoux, de Thémines, de Cardaillac, de Béduer, de Saint-Cirq-Lapopie, de Cabrerets, de Luzech, de Pestillac, de Castelnau-Montratier, de Montpezat, chacun, à la tête d'un certain nombre de vassaux.

On sait que pour mieux se reconnaître au milieu de la multitude des Croisés, les nobles placèrent sur leurs armures certains signes qui furent l'origine des armoiries; le Comte de Toulouse choisit une croix percée à jour; le Vicomte de Turenne un chevalier armé de pied en cap; les Barase, de Réduer, un lion et un taureau, ceux de Gramat deux lions et deux châteaux; les seigneurs de Cardaillac, un lion d'argent; le Seigneur de Thémines, deux chèvres...

L'armée du comte de Toulouse traversa les Alpes, la Dalmatie, la Thrace et par Constantinople gagna l'Asie-mineure; elle se distingua à la prise de Nicée, aux sièges d'Antioche et de Jérusalem. Lorsqu'après la prise de cette dernière ville, les chefs de la Croisade voulurent choisir un roi, Raymond IV obtint presque tous les suffrages, mais il refusa la couronne qui fut donnée à Godefroy de Bouillon (1099).

La plupart des seigneurs qui n'avaient pas trouvé la mort en Orient rentrèrent dans leurs domaines, mais pendant quelques années les expéditions de nouveaux Croisés furent continuelles : en 1108, Bertrand qui avait succédé à son père Raymond IV comme Comte de Toulouse, accompagne de l'évêque de Cahors, Géraud III, de Dieudonné de Barasc, seigneur de Béduer, de Hugues de Castelnau-Bretenoux, de Géraud de Gourdon, gagna la Palestine par mer. Comme son père, le Comte Bernard mourut en Orient. L'évêque Géraud rentra vers 1113, rapportant, dit-on, la célèbre relique connue sous le nom de Sainte-Coiffe.

L'enthousiasme qu'avait suscité la première Croisade tomba rapidement ; à peine trouve-t-on quelques seigneurs quercynois dans les expéditions suivantes. Le vicomte de Turenne et quelques-uns de ses vassaux dont Mafre de Castelnau-Bretenoux, accompagnèrent Philippe-Auguste à la 3e Croisade ; le vicomte mourut au siège de Saint-Jean-d'Acre en 1253 ; un autre vicomte de Turenne, Raymond VI, alla rejoindre en Palestine le roi Saint-Louis avec trente chevaliers.

La guerre des Albigeois détourna des expéditions lointaines beaucoup de ceux que la foi ou le lucre poussaient aux aventures, et, après cette malheureuse guerre, des hérétiques convertis, à peu prés seuls, iront encore guerroyer dans l'empire latin de Constantinople.
Sources : L. Saint-Marty. Histoire populaire du Quercy. Des origines à 1800. Cahors 1920
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45 Raymond Pelet de Narbonne (1e Croisade)
Blason de Raymond Pelet de Narbonnedit le Croisé, vicomte de Narbonne, accompagna le comte de Toulouse à la croisade de 1096 et s'empara de Tortose en Phénicie. Armes: de gueules.
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120 Renaud de Pons et Pierre (1e Croisade)
Blason de Renaud de Pons et PierreRenaud de Pons et Pierre, son frère, tous deux seigneurs de grande noblesse, dit le chroniqueur Raymond d'Agiles, partirent pour la première croisade, et furent massacrés par les Grecs à Durazzo. On retrouve d'autres seigneurs de Pons à la croisade de 1147, et à celles de 1191 et de 1248. La maison des sires de Pons, qui s'est éteinte de nos jours, portait: d'argent, à la fasce bandée d'or et de gueules.
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36 Renaud et Etienne comtes de Bourgogne (1e Croisade)
Blason de Renaud et Etienne comtes de Bourgognedit Tête-Hardie, comtes de Bourgogne, cités avec honneur par les historiens de la première croisade, où ils moururent l'un et l'autre, portaient : d'azur, semé de billettes d'or, au lion du même.
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167 Robert d'Anse (1096) (1e Croisade)
Blason de Robert d'Anse (1096)Robert d'Anse fut l'un des chevaliers qui suivirent Bohémond, prince de Tarente, à la croisade, au mois de décembre

1096. A la bataille de Dorylée (juillet 1097), il est désigné par les chroniqueurs comme faisant partie du corps d'armée de Bohémond et de Tancrède, qui formait l'aile gauche de l'armée chrétienne. Après l'occupation de Mamistra, nous le retrouvons encore au nombre de ceux qui furent faits prisonniers par Baudoin, comte de Flandre, dans le combat que ce dernier eut à livrer contre les troupes de Tancrède. Mais à compter de ce moment, il n'est plus fait aucune mention de ce chevalier.
(Bongars. - Robert le Moine. - Peyré, Histoire de la première Croisade, 1, 174, 351, 400, II, 504, 518. - Guichenon, Histoire de Dombes (2e édition, note de M. Guigue) II, 112. - Roger, La Noblesse de France aux Croisades, 167)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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175 Robert Damas (1106) (1e Croisade)
Blason de Robert Damas (1106)Robert Damas, fils de Dalmace, sire de Cousan en Forez, et tige de la branche de Vandenesse, se croisa en 1106. La même année, au moment de son départ pour la Terre-Sainte, il fit donation au monastère de Cluny, pour le salut de son âme, en présence de Lobita, sa femme, d'Anselme de Sernur, chevalier, et d'autres personnes qualifiées, dés domaines (mansi) de Colonges et de Pommiers et du moulin de Vandenesse. Une autre charte de Pabbaye de Cluny nous apprend que Robert Damas vivait encore en 1130.

Les fables, que l'on a débitées sur l'origine de la famille de Damas, et notamment celle qui lui donne pour auteur un soudan de Damas, amené en France par Hugues de Bourgogne, ne souffrent pas le plus léger examen. Il suffit, en effet, d'ouvrir nos cartulaires pour s'assurer que les Damas sont originaires du Forez, où ils étaient déjà puissants dès le milieu du XIe siècle.

Cette famille a possédé dans le Forez : Cousan, Sauvain, Boën, Durbise, Saint-Héand, les deux Chalain, une partie de Roanne, Saint-Rirand, et dans le Lyonnais, la seigneurie de Rontalon.
(Galeries de Versailles, I, 324. - Roger, 174, 373. - P. Gras, Les Sires de Cousan, dans la Revue forézienne, I, 213. - Guichenon, Histoire de Dombes, 2e édition, II, 164. - Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, nº 888. - Annuaire de la Société de l'histoire de France, 151. - Lackesnaye des Bois. V, 463. - P. Anselme)
Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876.
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114 Robert de Nevers, dit le Bourguignon (1e Croisade)
Blason de Robert de Nevers, dit le BourguignonRobert de Nevers, dit le Bourguignon, tige de la maison de Craon, mourut en Palestine vers l'an 1098. Robert de Craon, son petit-fils, fut le second grand-maître du Temple. Plusieurs autres membres de la même maison figurèrent aux croisades. Armes: losangé d'or et de gueules.
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141 Robert du Vieux-Pont (1e Croisade)
Blason de Robert du Vieux-PontRobert du Vieux-Pont, d'une famille normande des environs de Lisieux, s'attacha à la fortune de Tancrède. Ses armes étaient, selon le P. Goussencourt, d'argent, semé d'annelets de gueules.

La bataille du champ du sang
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30 Robert duc de Normandie (1e Croisade)
Blason de Robert duc de NormandieRobert II Courteheuse, 8e Duc de Normandie, fils de Guillaume le Conquérant, frère de Guillaume-le-Roux, roi d'Angleterre.

Les ducs de Normandie portaient: de gueules, à deux léopards d'or.


Voir la liste des Normands qui ont participés à la première croisade, dont le seigneur de Méautis : Guillaume de Méautis

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31 Robert II comte de Flandre (1e Croisade)
Blason de Robert II comte de Flandrecomte de Flandre, se signala devant Antioche, Jérusalem et Ascalon; il revint en 1100 dans ses états. Armes: d'or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
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108 Roger de Choiseul, en Bassigny (1e Croisade)
Blason de Roger de Choiseul, en BassignyRoger de Choiseul, en Bassigny, est également cité par le P. Anselme comme ayant été en Palestine. La maison, aujourd'hui ducale, à laquelle il appartenait porte : d'azur, à la croix d'or, cantonnée de 18 billettes de même.
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41 Roger I comte de Foix (1e Croisade)
Blason de Roger I comte de Foixcomte de Foix, mourut en Palestine en 1098. Raymond-Roger, un de ses successeurs, prit part à la troisième croisade. Les comtes de Foix portaient: d'or, à trois pals de gueules.
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93 Rotrou II comte du Perche (1e Croisade)
Blason de Rotrou II comte du PercheRotrou II, comte du Perche, seigneur de Mortagne et premier comte du Perche, il fut l?un des seigneurs qui suivirent à Jérusalem Robert, duc de Normandie, en 1096. Il descendait en droite ligne des comtes d?Alençon de la maison de Belesme. Au siège d?Antioche, Rotrou commandait un des corps de l?armée chrétienne, et il signala son courage en diverses occasions. Il rentra dans sa patrie en 1100. Rotrou III, son successeur, se croisa aussi en 1190 avec son fils Geoffroy III, et mourut au siège d?Acre l?année suivante. Etienne du Perche, cinquième fils de Rotrou III, prit la croix en 1200 avec les conquérants de Constantinople, alla en Syrie en 1203, et se rendit en 1204 à la cour de l?empereur Baudouin, qui lui donna le duché de Philadelphie. Il fut tué à la bataille d?Andrinople le 24 avril 1205. Les comtes du Perche portaient d?argent, à deux chevrons de gueules.

Sources : Versailles, Salles des Croisades ? CH. Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV
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99 Etienne et Pierre de Salviac (1e Croisade)
Blason de Etienne et Pierre de SalviacSe croisèrent en 1096, moururent tous deux peu de temps après leur retour en France, et furent inhumés dans un même tombeau, dont l'épitaphe, gravée au XVe siècle, leur donne le nom de Salviac et de Viel-Castel; ce qui accrédita la tradition d'une communauté d'origine entre les deux maisons. Un jugement de maintenue au siècle dernier admit ce fait comme authentique. La maison de Viel-Castel en Quercy porte les armes qu'on donne ici aux Salviac: de gueules, au château d'or, sommé de trois tours du même.
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201 Cardaillac (de) (1e Croisade)
Blason de Cardaillac (de)Cardaillac (de)
Barons et marquis de Cardaillac ; comtes de Bioule, Saint-Cirq-la-Popie, la Capelle-Marival, Themines, Varayre, Brengues; seigneurs du Cluzel, la Ramière, Saujac, Saint-Sernin-du-Causse, Saint-Cernin (d'Auvergne), Rudelle, Labathude, Cabrerets, Montsalès, Sérignac, Foissac, Montbrun, Fourques, Ligoussou, Genoullac, Privazac, Caulin, Aujols, Bach, Concots, Grèzes, Marsa, Saint-Jory, la Roques, Cadrieu, Camboulan, etc ; seigneurs des châteaux de Maleville, Saint-Cirq, Concots, Aujols, Biars, Saint-Michel-de-Vayrols, Etampes, Siorac, Esclauzels ; co-seigneurs de Camboulit, Corn, Falguières, Curemonte, Végène, Aynac, et des châteaux de Mirabel, Belcastel, Peyrusse, Salvagnac, le Breuil, Marsac, Nozières, etc.

Aux archives du Lot : folio 146, se trouve un extrait d'un manuscrit intitulé : «  Noms et surnoms, avec les armoiries des nobles qui se croisèrent pour aller oultre-mer contre les Sarrazins, l'an 1096  », ledit extrait contenant les noms des nobles du Quercy ayant fait partie de cette Croisade.

On y voit : Le sire de Cardaillac : d'azur à un lion d'argent rampant, onglé et couronné d'or.

L'autre seigneur de Cardaillac : d'azur, à un lion d'argent rampant, à une bordure besantée d'or. Ce serait-là les armes primitives des Cardaillac du Quercy.

De gueules, au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or ; à l'orle de treize besants d'argent.
(Salle des Croisades, à Versailles)

Supports : deux griffons au naturel.
Cimier : un demi-vol issant d'argent.
Devise : Toto noscuntur in orbe.
Légende : Igneus est nobis vigor et regalis origo.
Cri : Cardaillac !
Sources : L. Saint-Marty. Histoire populaire du Quercy. Des origines à 1800. Cahors 1920

Le seigneur de Cardaillac.
L'Abbé de Foulhiac, dans ses Chroniques du Quercy, dit qu'un chevalier de Cardaillac combattit à la première croisade.
Armoiries : De gueules, au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or.
Sources : M. L'Abbé Migne. Dictionnaire de numismatique et de sigillographies religieuses. Paris 1852
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23 Tancrède de Hauteville ou d'Antioche (mort en 1112) (1e Croisade)
Blason de Tancrède de Hauteville ou d'Antioche (mort en 1112)Petit-fils du baron normand Robert Guiscard, fondateur de la grande principauté sicilienne. Tancrède prit, avec son oncle Bohémond Ier, une part active à la première Croisade (1096) où, dans la plus pure tradition des Normands de Sicile, il se montra l'adversaire résolu de l'empereur byzantin, qui revendiquait la souveraineté des terres reconquises sur l'Islam. Evincé de Jérusalem au profit de Godefroi de Bouillon, il tenta de se tailler une seigneurie en Galilée et s'empara de Tibériade. Capitaine énergique et combattant redoutable, Tancrède se vit confier la principauté d'Antioche où les barons ne pouvaient s'accommoder, à la mort de Bohémond Ier, du gouvernement d'un enfant, le jeune Bohémond II. Bohémond Ier avait d'ailleurs confié lui-même le gouvernement d'Antioche à son neveu dès son départ pour l'Europe en 1104.

Tancrède peut être considéré comme le véritable fondateur de la principauté d'Antioche, où il restaura l'autorité, compromise par les maladresses militaires et politiques de Bohémond Ier. Il assura aussi la sécurité de la ville et de ses relations économiques en prenant définitivement le port de Lattaquié en 1108 après plusieurs passes d'armes avec les Byzantins. Enfin, en 1110, il occupa, entre Tortose et Homs, une forteresse musulmane sur laquelle fut établi l'énorme ouvrage fortifié que l'on appela le krak des Chevaliers.
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100 Thomas de Marle sire de Coucy (1e Croisade)
Blason de Thomas de Marle sire de CoucyThomas de Marle, sire de Coucy, se signala aux siéges de Nicée et de Jérusalem. Son fils, Enguerrand, mourut à la seconde croisade. Raoul de Coucy fut tué au siége d'Acre; un autre Raoul, à la Massoure. Enguerrand VII, sire de Coucy, dernier mâle de sa maison, fait prisonnier à Nicopolis en 1396, mourut l'année suivante en Bithynie. Armes: fascé de vair et de gueules.
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25 Urbain II, Odon de Lagny ou Eudes de Châtillon (1042 env.-1099) pape (1088-1099) (1e Croisade)
Blason de Urbain II, Odon de Lagny ou Eudes de Châtillon (1042 env.-1099) pape (1088-1099)Français d'origine, issu de la noblesse champenoise, Eudes de Châtillon, qui devint pape sous le nom d'Urbain II, fut d'abord élève aux écoles de Reims dirigées par l'écolâtre Bruno, qui devait par la suite fonder la Grande Chartreuse. Après avoir été pendant quelques années clerc séculier, Eudes se fit moine à Cluny et il y devint prieur. En 1078, Grégoire VII le nomma cardinal évêque d'Ostie. En mars 1088, à la mort de Victor III, il fut élu pape.

Il incomba à Urbain II de poursuivre la réforme grégorienne en un moment où l'intransigeance de Grégoire VII et la hardiesse de Henri IV avaient conduit l'Eglise romaine à une impasse. Entièrement d'accord avec les thèses de son illustre prédécesseur, et décidé à accroître le prestige moral de la papauté, il sut agir avec prudence et habileté. Après quelques années de sage patience, il renouvela les décrets contre la simonie, le concubinage des clercs et l'investiture laïque (concile de Plaisance en 1094, de Clermont en 1095). Il parvint à gagner à sa cause de nombreuses sympathies en Italie, en France, en Espagne, en Angleterre et jusque dans le clergé germanique, mais il évita de heurter trop directement l'empereur, lequel se trouvait d'ailleurs en position de faiblesse par suite de querelles princières en Allemagne. Par-dessus tout, il lança en 1095, au concile de Clermont, un appel à la croisade pour permettre à la chrétienté de récupérer les Lieux saints et pour associer tous les chevaliers d'Occident à cette grandiose entreprise religieuse et politique. Il organisa cette première croisade, dont il fut officiellement le chef - il y fut représenté par un légat - et qui aboutit à la prise de Jérusalem en 1099.
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Premième Croisade
Achard de BullyAdam de BéthuneAdhémar de MonteilAimery de RochechouartAlain IV duc de BretagneAlexis Ier ComnèneAmanieu sire d'AlbretAnselme de RibaumontArchimbaud-le-BlancArnoul II, baron d'ArdresArtaud d'ApchonArtaud de ChastelluxAstanove VII de FézensacBarasc ou BarasBaudoin ChauderonBaudouin IerBernard de MarzeBohémond IerBonpard d'AmplepuisCalo II, seigneur de CaumontChatard de BussyClaude de MontchenuComnène AnneComte de Lyonnais et de ForezDieudonné de FoudrasDrogon seigneur de NesleEléazar de MontredonEtienne comte d'AumaleEtienne comte de BloisEudes Ier duc de BourgogneEustache comte de BoulogneEustache d'AgrainFoulques de Maillé d'AnjouGarnier comte de GrayGaston IV vicomte de BéarnGaucher Ier de ChâtillonGaudemar CharpinelGauthier et B. de ValéryGeoffroy de Saint-SavinGeoffroy III de PreuillyGérard de BournonvilleGérard de ChérizyGérard de MartiguesGérard de RoussillonGérard, sire de CréquyGéraud de GourdonGilbert de GarlandeGodefroi de BouillonGuérin de RochemoreGuillaume de BriquevilleGuillaume de GrandmesnilGuillaume de MontrondGuillaume de SabranGuillaume et Jean de MauvoisinGuillaume Ier de MelunGuillaume IIIGuillaume IXGuillaume le ChauveGuillaume TailleferGuillaume V, de MontpellierGuy de ThiernGuy III de LavalHenri Ier comte d'EuHéracle, comte de PolignacHost, seigneur de RoureHoudetot, Jean et ColardHugues de BullyHugues de FranceHugues de PayensHugues de PayensHugues de RaimondHugues de Saint-OmerHugues de Saint-PolHugues du PuyHugues VI sire de LusignanHugues, archevêque de LyonHumbert de MarzéIthier II seigneur de TocyJean de FoudrasJean de HarencJosselin de CourtenayLouis comte de BarMontlaur, Pons et BertrandPhilippe de MontdorPhilippe de MontgommeryPhilippe le GrammairienPierre de CastillonPierre de RéotierPierre et Pons de CapdeuilPierre et Pons de SalemardPierre l'ErmitePierre Raymond de HautpoulPierre, archevêque de LyonPonce PalatinPons de RoannaisPons RufusRaimbaud CretonRaimbaud III comte d'OrangeRaoul d'EscoraillesRaoul de BeaugencyRaymond BertrandRaymond du PuyRaymond I de TurenneRaymond IVRaymond Pelet de NarbonneRenaud de Pons et PierreRenaud et EtienneRobert d'AnseRobert DamasRobert de NeversRobert du Vieux-PontRobert duc de NormandieRobert II comte de FlandreRoger de ChoiseulRoger I comte de FoixRotrou II comte du PercheSalviac (de) Etienne et PierreSeigneur de CardaillacTancrède de HautevilleThomas de MarleUrbain II.
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The templars.

Notre-Dame-des-Anges
A 13 kilomètres de Paris, à Clichy-en-l'Aunoy, près Livry, dans la forêt de Bondy, existe une modeste chapelle sous le vocable de Notre-Dame-des-Anges, qui, depuis le XIIIe siècle, est un lieu de pèlerinage très fréquenté pendant la première quinzaine de septembre. Cet édifice religieux, qui dépendait autrefois des chanoines réguliers de l'abbaye de Livry, qui en avaient acquis la possession au XVIIe siècle du prieur curé de Clichy, fut l'objet, à différentes époques, de revendications des chevaliers de l'ordre de Malte, successeurs des Templiers dans la propriété des biens que ceux-ci possédaient à Clichy, où ils avaient une commanderie.   Suite
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Bulles et Privilèges des Templiers
Les bulles et privilèges des Templiers publiées sur le site ont été extraits des archives de l'Ordre de Malte, d'après l'inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790.

Série H (Clergé régulier. - Ordres religieux d'hommes; Ordres religieux de femmes; Ordres militaires religieux; hospices et maladreries, etc.)   Suite
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Templiers Bouches-du-Rhône
Monuments des Templiers

Les établissements de ces chevaliers étaient nombreux dans le département, où ils ont encouragé la culture, amélioré les routes et protégé les voyageurs. Les palais des dignitaires de l'ordre situés dans les villes ont disparu; on trouve des restes considérables des hospices répandus dans les campagnes. En rapprochant les observations que nous avons faites en divers lieux, nous pouvons conclure qu'ils étaient bâtis sur un plan uniforme: c'était un enclos fortifie de tourelles plus souvent rondes que carrées, la bâtisse est en pierres plates rangées par lits réguliers et lices avec un mortier d'une extrême dureté. Dans l'intérieur il y a des divisions où l'on reconnaît les cellules des frères, les écuries de leurs chevaux, les grandes pièces, telles que salles et réfectoire, enfin la chapelle et le cimetière. Il y a aussi communément, pour le temps de guerre, une issue souterraine qui va s'ouvrir dans la campagne.   Suite
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Jacquelin de Maillé
J'ai mis en ligne la fin héroïque de Jacquelin de Maillé maréchal de l'Ordre du Temple.

Il faut lire ces notes historiques, elles font parties de biens des évènements héroïques et courageux qui se sont passés durant les Croisades.

Cet évènement se passe lorsque Saladin avait repris aux Francs la ville de Nazareth.   Suite
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Thor, Beurville Blinfey et Ceffonds
Quand on veut rechercher, dans les siècles qui ont précédé le nôtre, les faits qui peuvent constituer l'histoire d'un village, on éprouve de grandes difficultés ; les villes, certains lieux d'une importance exceptionnelle, ont pu conserver des archives dans lesquelles sont consignés les évènements qui leur sont propres ; souvent aussi leurs noms sont cités dans l'histoire générale du pays ; mais les villages n'ont le plus souvent d'histoire que celle des familles seigneuriales qui les ont possédés, ou des établissements religieux qui ont vécu sur leurs territoires. Pour le plus grand nombre, plusieurs familles se sont succédé dans la seigneurie ; chaque fois que l'une d'elles a cédé sa place à une autre, les titres qui lui appartenaient ont été dispersés, et, si, par hasard, la dernière a pu réunir les vieux documents de ses prédécesseurs, la tourmente révolutionnaire de 1792 les a anéantis dans son inexorable proscription. Les documents appartenant aux anciens établissements religieux, plus heureux, sont entrés dans les archives nationales, et, grâce à cette favorable circonstance qui leur a ouvert le sanctuaire des collections publiques, ils ont été conservés.   Suite
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Commanderie des Templiers à Haute-Avesnes
L'ordre du Temple, le plus illustre, sans contredit des ordres religieux et militaires, fut, on le sait, fondé à Jérusalem, en l'an 1118, par six seigneurs croisés, au nombre desquels était un gentilhomme picard, Payen de Montdidier, suivant les uns, de Montdésir suivant les autres, à la famille duquel se rattache peut-être l'infortuné « messire Payen de Beauffort, chevalier, noble homme, l'une des anciennes bannières d'Artois » (comme le dit Du Clercq, livre IV, chapitre IV) si tristement compromis dans la prétendue Vaulderie d'Arras ; et Ponthus Payen, échevin de cette ville, seigneur de la Bucquière, avocat au Conseil d'Artois, si connu par son pamphlet contre notre grand bourgeois et savant commentateur de la coutume locale, Nicolas de Gosson, juridiquement assassiné, le 25 octobre 1578.   Suite
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Fondation de la commanderie dépendante de Saint-Genis du Bois
Selon les sources, La commanderie annexe de Saint-Genis du bois dépendait soit de Bordeaux soit d'Arcins en Médoc ou encore de Montarouch, les sources d'information ne sont pas formelles sur ce point.   Suite
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Arrestation des Templiers d'Aix en Provence
Le 11 Février de l'an 1285, mourut le B. Hugo de Digne, grand Apôtre en Provence, illustre en sainteté de vie, ayant le don de faire des miracles et le don de prophétie. Nous avons dit quelque chose de lui ci-dessus, au discours du premier voyage que le Roy Saint Louis fit en Provence, en présence duquel il prêcha en la ville d'Hyères.

Il fut ensevelit dans la ville de Marseille, où l'on dit que, voyant un jour un très-beau et très-somptueux Réfectoire que les Templiers y avaient fait bâtir, il déplora une dépense si superflue et si inutile, puisque ce lieu devait être un jour une écurie pour les Chevaux d'un grand Seigneur, on n'entendait pas alors le sens de ces paroles; mais le temps fit accomplir cette prophétie, lors qu'on y alla faire loger les chevaux du Roy de Sicile, après que la Religion de ces Templiers fut abolie.   Suite
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Château des Templiers de Cours
Le château templier des Cours, à Fajac-en-Val

Ancienne dépendance de la commanderie templière puis hospitalière de Douzens, le château des Cours, aujourd'hui ruiné, est situé sur le territoire de la commune de Fajac-en-Val, une petite localité des Corbières septentrionales sise dans les collines et les vallons de rive gauche de la Lauquette, à 13 km à vol d'oiseau au sud-est de Carcassonne.

Le château se trouve environ 1500 m à l'ouest du village de Fajac, niché sur un mamelon très boisé, aujourd'hui sans véritable chemin d'accès, qui est coté 399 m, cette élévation étant comprise entre le ravin de Poudadoure, à l'ouest, et celui de la Clauzo, à l'est.

Il est à l'origine du lieudit cadastral le Castellas (littéralement « le gros château » en occitan), les ruines de cette forteresse médiévale étant situées sur le n° 169 de la section C 2 du cadastre moderne de Fajac-en-Val.
Sources: Christian Pioch, auteur de nombreuses études sur les templiers et hospitaliers de Languedoc   Suite
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Les Templiers en Lorraine
Depuis longtemps les amis de nos antiquités civiles et ecclésiastiques désirent la publication d'une histoire des Templiers plus exacte que celles dont nous sommes déjà en possession. Il est, en effet, certain que les ouvrages consacrés à l'histoire de cet ordre célèbre sont extrêmement incomplets. Un grand nombre de faits nouveaux ont été découverts depuis une cinquantaine d'années et fourniront la matière d'additions considérables aux récits anciens ; tout ce qui concerne les erreurs et la condamnation des chevaliers du Temple est à refaire, parce qu'on a retrouvé une partie considérable de la procédure instruite contre eux, procédure que l'on croyait anéantie et qui jette un jour tout nouveau sur la question, jusqu'ici si obscure et si embarrassée, de la culpabilité des Templiers. Enfin, ces renseignements statistiques renfermés dans les ouvrages aujourd'hui publiés sont insuffisants et ne peuvent donner une idée nette du nombre des établissements possédés par les Templiers, de leur importance, des ressources qu'ils pouvaient fournir et de la destination qu'ils ont reçue plus tard.   Suite
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Commanderie La Claverie d'Armagnac
Entre le Castéra Verduzan et Ayguetinte, la maison templière de la Cavalerie est fondé par les Seigneurs de Pardailhan entre le XIIe et le XIIIe siècle. Austère et d'une robuste simplicité, elle comprend un groupe de bâtiments contiguës et disposés en rectangle pour former une cour intérieure d'une vingtaine de mètres de long. L'un des petits cotés est fermé par une solide tour de garde carrée à trois niveaux ; celui qui lui fait face par une grange fortifiée, une écurie et un chai. L'un des grands cotés est occupé par un haut mur rempart tandis que l'autre côté est défendu par une chapelle forteresse. On rentre dans la cour par un lourd portail entre chapelle et tour. L'ensemble défensif permet aux habitants du petit village de la Cavalerie de se mettre à l'abri lors d'un coup de force extérieur ; il procure aussi à la petite communauté des frères soldats du Christ toute la quiétude nécessaire à leur mission monastique.   Suite
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Commanderie de l'Epinat
La Commanderie de L'Epinat est cadastré, sur le territoire communal de Barrou, Section E, n° 801 ; il est situé à 4 km au Sud-Est du Grand-Pressigny, 2,5 km du Nord-Est de la Guerche, et 3,5 km au Nord de Barrou. Il y subsiste d'importants vestiges d'une chapelle du XIIe siècle, qui fut celle d'une commanderie de Templiers.   Suite
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La commanderie de Ruou au Moyen Age
L'Ordre du Temple, fondé en 1118, apparaît, semble-t-il, en Provence vers 1136, date de la fondation des premières commanderies provençales, grâce à la générosité des seigneurs locaux. C'est l'une de ces maisons du Temple, la commanderie de Ruou ou Rue, fondée vers le milieu du XIIe siècle, au nord de la vallée de l'Argens, que nous nous proposons d'étudier. Notre étude portera plus particulièrement sur deux points : d'une part, la formation et l'évolution du domaine temporel de la commanderie et, d'autre part, la situation et le statut des dépendants des Templiers.   Suite
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Les ordres du Temple et de l'Hôpital sur les chemins de Saint-Jacques
« La première vocation, qui leur avait été attribuée par le seigneur patriarche et par les autres évêques pour la rémission de leurs péchés, était qu'ils préservent les routes et principaux itinéraires des attaques des voleurs et pillards, pour le salut des pèlerins. »   Suite
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Relevé des documents intéressant le département de Seine-et-Marne
On trouvera, dans les analyses souvent trop succinctes de ce travail, outre les plans énumérés, l'énoncé d'un assez grand nombre de litres féodaux : Aveux et dénombrements, terriers, censiers, etc., la plupart provenant des grands établissements religieux de Paris, soit séculiers, soit réguliers qui, en raison de leur proximité avec la Brie, y possédaient de nombreux domaines utiles ou censuels. Parmi les premiers de ces établissements, on pourrait citer le chapitre de l'église métropolitaine, dont les revenus devaient être immenses.

La collection dont il s'agit, commencée en octobre 1661, avait été continuée jusqu'en 1790; toutefois il est, à remarquer que le registre de 1750 manquait, et qu'il y a été pourvu au moyen des minutes conservées aux Archives nationales.   Suite
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La commanderie d'Auzon aux XVIIe et XVIIIe siècles
Cette étude porte sur les bâtiments, les revenus, les membres, la justice, l’hospitalité et les finances, d’après des visites prieurales de 1669, 1671 et 1714.

Je demande aux visiteurs du site, s’ils savent ce qu’est une « fuye ? », ce terme est utilisé plusieurs fois dans cette étude et visiblement il est associé à un bâtiment, mais lequel ?   Suite
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Maison du Temple d'Epailly
Notes d'information Epailly : un établissement méconnu des Ordres Militaires en Bourgogne, par M. Jean-Bernard de Vaivre.

Après la dévolution des biens des Templiers aux Hospitaliers, cette commanderie devint rapidement et durablement chambre priorale du prieur de Champagne, preuve du maintien de son importance, même si la commanderie eut parfois, pour d'assez courtes périodes, un titulaire particulier. La succession des uns et des autres, qui a fait l'objet de recherches depuis plusieurs décennies, sera exposée en détail dans une étude particulière qui attend la publication.   Suite
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Le Concile de Vienne
M. Girard donne lecture d'une étude sur l'ordre des Templiers et sa suppression au Concile de Vienne (1312).

Le président se fait l'interprète de l'Assemblée en remerciant M. Girard de cette très intéressante communication sur un point obscur de l'histoire générale qui est intimement lié à l'histoire particulière de notre ville.

On en trouvera le texte complet dans le corps du présent Bulletin.

Sources : M. Girard – Bulletin de la Société des amis de Vienne, tome 9, Vienne 1913.   Suite
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Chronique de Guillaume de Nangis
Parmi les écrivains du treizième et du quatorzième siècle, aucun n'a fait mention de Guillaume de Nangis ; c'est, donc dans les ouvrages de ce chroniqueur qu'il faut chercher les éléments de sa biographie. Par malheur, ces éléments se réduisent à bien peu de chose. Guillaume ne nous apprend bien positivement que ses noms et sa profession de moine ; nous ignorons complètement et sa famille et l'époque de sa naissance. On le suppose originaire de Nangis, petite ville du département de Seine-et-Marne; mais c'est une simple conjecture qu'autorise seulement le surnom de « Nangiaco », Il avait embrassé la vie religieuse dans l'ordre de Saint-Benoît, et faisait sa résidence à l'abbaye de Saint-Denis. Dom Poirier qui, vers la fin du dernier siècle, fut pendant quelque temps archiviste de cette abbaye, y trouva, dans un compte du treizième siècle, le nom de Guillaume de Nangis avec le titre de garde des chartes et la mention d'une gratification annuelle de cent sous. La date de ce compte prouve que Guillaume de Nangis remplit ces fonctions au moins depuis l'an 1289 jusqu'à l'an 1299.   Suite
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Le Royaume Franc de Jérusalem, d'après un ouvrage récent
Si, depuis l'Histoire des Croisades, quoique peu romantique, de Michaud, ou voulait s'informer sur cette histoire et sur la grande colonie latine qui s'installa à la suite de la première Croisade aux Pays du Levant et s'y maintint pendant près de deux siècles, on ne pouvait consulter qu'un seul ouvrage, « la Geschichte des Konigreichs Jerusalem de H. Rohricht parue en 1898. »   Suite
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Commanderie de Vaour
Les biens du Temple dans les environs de Montauban pouvaient être réunis soit aux commanderies du Cahorsin, soit à celles du Toulousain. Ils sont très souvent associés avec la maison de La Capelle :
En 1248 Gaillard de Pradines est appelé « commandeur de Vaour, de Montricoux et de La Capelle. »
En 1276, Hugues de Santes « commandeur de la maison de La Capelle » stipulait « au nom des maisons du Temple de Vaour et de Montricoux. »

Néanmoins, c'est Adhémar G. commandeur de Toulouse qui prend des engagements concernant la maison de Vaour; en 1257 Raymond de Boquères, et en 1264 Pons de Castelnou, l'un et l'autre commandeur de Vaour, qui sont soumis au maître de Toulouse ou de Villedieu dans le Toulousain.   Suite
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Histoire de la ville de Malaucène
Clément V avait décidé que les biens des Templiers seraient dévolus et transmis aux chevaliers de Saint-Jean ou Hospitaliers. Cette mesure rencontra des obstacles énergiques, en France, de la part de Philippe-le-Bel. Dans le Venaissin, au contraire, les choses se passèrent comme l'avait voulu le souverain Pontife, et les Hospitaliers entrèrent en possession de la dépouille des Templiers.

Ces derniers ne tardèrent pourtant pas a s'en dessaisir en faveur de Jean XXII, auquel ils voulaient faire la cour, dit Fornéry, en l'aidant à arrondir le petit état pontifical.   Suite
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Les Templiers en Roussillon
En 1129, époque où les Templiers commençaient à se répandre en Europe, il arriva deux chevaliers de cet ordre en Catalogne, frère Hugues Rigald et frère Pierre Bernard, de Perpignan, qui furent très-bien accueillis par le Comte de Barcelone Bérenger III. Ce prince fut si touché de leurs vertus et si charmé de leur ardeur guerrière, qu'il leur donna le château et la Granyena, à quatre lieues de l'Ebre, sur la gauche du Sègre. Bien plus, il prit lui-même l'habit de Templier et fit sa profession, entre les mains de ces deux chevaliers, l'an 1130 qui fut celui de sa mort. (Archives de Barcelone, Cartulaire du Temple, folio 84)   Suite
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La Grande-Vèvre-de-Gigny
Après avoir dépassé successivement Tanlay, Pimelles et le hameau de Paisson, la route impériale n° 65 de Bony-sur-Loire à Neufchâteau se lance en ligne droite au milieu d'immenses terrains ondulés, dont l'aspect triste et froid est à peine interrompu sur la gauche par le long rideau verdoyant du bois des Mérilleux et, sur la droite, par les belles futaies de la forêt de Gland ; mais arrivée au sommet d'une haute montagne où elle domine au loin toute la contrée, elle fait succéder tout-à-coup aux yeux du voyageur surpris, et comme une heureuse diversion aux fatigues et aux ennuis du chemin, un panorama des plus étendus.

A vos pieds s'étend la belle plaine de la Grande-Vèvre, que traverse dans toute sa longueur un des ruisseaux les plus charmants que l'on puisse voir. Des bouquets de bois groupés çà et là, des lignes de saules et de peupliers encadrant une superbe prairie où boeufs et génisses paissent en liberté au milieu des hautes herbes, tout semble réuni pour donner à cette petite vallée un caractère des plus agrestes et former en même temps un premier plan d'une fraîcheur délicieuse.   Suite
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Les Templiers dans le baillage de Caen
Le mémoire dont je vais rendre compte maintenant offre un intérêt d'un autre genre. Il ne s'agit plus de retrouver l'emplacement d'un château détruit, mais d'obtenir quelques lumières sur un fait historique très important, et enveloppé d'une obscurité difficile à pénétrer. Je veux parler de la fameuse condamnation de l'ordre religieux-militaire des Templiers, sous le règne de Philippe le Bel.   Suite
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La prison du Temple de Paris
Au treizième siècle, l'ordre du Temple exerçait a Paris des droits juridiques tout a fait indépendants; l'échelle de justice des Templiers s'élevait sur l'emplacement qui touche aujourd'hui à la rue du Temple et a la rue des Vieilles-Haudriettes. Un pareil privilège avait été, en 1279, de la part de Philippe III, la récompense des travaux gigantesques exécutés par cette milice religieuse.   Suite
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Notice sur le village de Lagny-le-Sec en 1660
Le plan ci-joint du village de Lagny-le-Sec (Latiniacum) composait la carte première d'un plan terrier de la Seigneurie de Lagny-le-Sec, dressé en 1660 pour les chevaliers du Temple qui possédaient cette seigneurie depuis 1209.

Dès l'an 1210 le commandeur de l'Ordre des Templiers, André de Colours, avait reconnu par acte solennel, les diverses redevances dues par la Maison du Temple de Lagny-le-Sec, au prieuré de Saint-Christophe.   Suite
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Maison du Temple de Guéliant
De l'ordre des chevaliers du Temple, plus tard appartenant à celui des chevaliers de l'ordre religieux, hospitalier et militaire de Saint-Jean-de-Jérusalem, — située commune de Moitron (canton de Fresnay).
Rien dans la commune de Moitron ne présente autant d'intérêt que cette antique commanderie. Nous avons rassemblé ici toutes les vieilles chroniques que nous avons pu recueillir sur ce lieu remarquable.
Cette commanderie avait d'abord appartenu aux chevaliers de l'ordre du Temple; c'était alors, dit-on, une simple templerie. Elle est assise sur la rive droite de la Sarthe, tout près du village de Guéliant.
La commanderie ou templerie du Guéliant remonte pour le moins à la fin du XIIe siècle, comme on le voit par plusieurs chartes qui nous sont parvenues. (Voir les Analyses de M. Bilard)   Suite
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Les Maisons du Temple dans le Quercy
Dans l'explosion de générosité qui poussa les seigneurs féodaux à faire de riches dons aux Templiers, le Midi ne fut pas le moins enthousiaste ; en 1136, le Languedoc, en 1139 le Périgord, en 1158 le Rouergue virent s'installer de puissantes Commanderies ; notre région eut d'ailleurs un excellent stimulant en la personne de Bertrand de Blanquefort ou Blancafort, qui, issu d'une grande famille de Guyenne occupa dès 1154 et pendant 14 ans la Grande-Maîtrise.

Le Quercy eut donc ses établissements à son tour, et bien que la légende en place en des lieux où il n'y en eut jamais, des documents, malheureusement trop rares, permettent de fixer avec certitude la situation de quelques-uns.   Suite
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Maison du Temple de Lyon
Voici sur ce point un des meilleurs documents qui existent : c'est un livre intitulé : la Fundation du monasteyre des Célestins de Lyon, depuis l'an 1407 jusques en l'an 1537, par frère Claude Berchier, dépositaire dudit couvent. « Cet ouvrage a été récemment réédité et annoté par M. Georges Guigue. »
Le premier chapitre seul nous intéressé, dans cette question du Temple à Lyon.   Suite
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Histoire des Templiers
Les Templiers, ce nom seul soulève un des problèmes historiques les plus intéressants, et longtemps des moins faciles à résoudre. Des légendes accréditées, des procédés de justice sommaire, le passé lointain et ténébreux ne sont pas faits pour projeter la lumière dans ces obscures profondeurs des siècles écoulés. Nous serions heureux d'élucider cette question, en analysant un bon et substantiel travail paru il y a quelques années, auquel nous ajouterons nos notes personnelles.   Suite
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Inventaire de la commanderie de La Neuville-au-Temple
Inventaires de Maisons des Templiers de la Châtellenie de Vitry-sur-Marne, réunie aux biens des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (1398)

On a déjà publié quelques inventaires du mobilier de commanderies du Temple ; il est à souhaiter que le nombre de ces documents se multiplie. C'est un moyen de se rendre compte d'un détail encore peu connu; je veux parler de l'organisation de ces établissements.

Il y avait des maisons qui étaient de véritables commanderies avec chapelle et habitation pour le templier qui y résidait; d'autres étaient des maisons rurales pour l'exploitation des terres, ce que, dans certains ordres religieux, on appelait des granges. Mais, sur l'administration même de ces maisons, sur ce que chacune d'elles devait à l'ordre, je ne sache pas que l'on ait encore rien dit de précis.   Suite
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Les commanderies oubliées dans le département des Landes
En 1877, M. Bladé, dans un travail sur les Ordres religieux et militaires en Gascogne paru dans le tome XVIIIe de la Revue de Gascogne et M. le Baron de Cauna dans quelques notes complémentaires, nous faisaient connaître un certain nombre de commanderies ayant appartenu dans les siècles passés aux chevaliers du Temple, de Saint-Jean de Jérusalem et de quelques autres Ordres religieux hospitaliers ou militaires, situées dans le département des Landes.
Depuis cette époque, M. Antoine Du Bourg a publié son beau livre sur le Grand Prieuré de Toulouse, et il nous y a révélé beaucoup de documents qui apportent aux futurs historiens de notre contrée des matériaux précieux pour l'œuvre de reconstruction de nos annales.

Par la publication du Fouillé de 1749 et de quelques autres pièces tirées du Livre Rouge d'Aire, M. l'abbé Cazauran nous a fourni le moyen d'ajouter quelques noms à ceux que nous avaient déjà fait connaître ces savants.   Suite
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Les Templiers de Provence et le Procès
Apres la mort du Pape Benoît XI. le Saint Siege ayant vaqué environ un an, le Roy de France Philippe le Bel, voyant que les Cardinaux ne se pouvaient accorder pour l'élection d'un Pape, moyenna par adresse de faire venir en la ville de Lyon, tant les Cardinaux qui étaient en France, que ceux qui étoilent en Italie, et aux autres parties de la Chrétienté, où il se porta lui-même avec Charles Comte de Valois son frère, revenu d'Italie, et avec plusieurs autres grands Seigneurs de France : et fit tant par ses persuasions, que les Cardinaux tombèrent d'accord en l'élection de Bertrand d'Aguttis ou de Gotto, pour lors absent, Français, Gascon de nation, Archevêque de Bordeaux, qui prit le nom de Clément V, et vint incontinent à Lyon , pour y être reçue et couronné en l'Eglise Saint Jean, l'an 1305. Cérémonie qui se fit en grand trouble dans la même ville, et en danger de la personne du Pape. Car comme une grande quantité de peuple, était monté sur une vieille muraille, pour voir la magnificence de ce triomphe, le mur s'affaissa et accabla dans les ruines Jean Duc de Bretagne, et quelques autres Seigneurs, et grande multitude de peuple, blessa le Roy Philippe, et secoua tellement le Saint Père qu'il fut abattu de son cheval, et tombant à terre, il perdit un très-précieux escarboucle, qui étaie à sa Tiare, apprécié à plus de vingt mille florins.   Suite
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Quelques lieux Templiers dans les Hautes-Alpes
Le régime féodal, qui s'organisa après l'expulsion des Sarrasins et après la chute des trônes de Bourgogne et d'Arles, étendait ses réseaux dans les Hautes-Alpes, lorsque l'ermite Pierre prêcha la première croisade. Partout on vit les barons et chevaliers qui voulaient obtenir de la gloire ou des indulgences, soit engager, soit vendre leurs biens ou leurs droits, dont l'acquisition à vil prix favorisa l'établissement de divers ordres religieux. D'ailleurs, le clergé ne laissa pas échapper l'occasion de rentrer dans la possession des bénéfices dont Charles Martel l'avait dépouillé, et d'en accroître le nombre et la valeur. Les donations entre vifs ou par testament se multiplièrent de jour en jour en faveur de l'Église. Quelques seigneurs ne se rendirent pas dans la terre sainte, Hugues ou Hugon, comte de Gap, s'y refusa obstinément. Le pape Urbain II lança sur lui les foudres de l'excommunication et écrivit à l'évêque de délier ses sujets du serment de fidélité. Le comte de Forcalquier profita de cette sentence pour se saisir, en 1095, avec l'agrément du pontife, de la totalité du titre et du domaine de Hugues, et il réunit le Gapençais à l'Embrunais dont il était possesseur : il avait déjà la partie entre la Durance, l'Isère et les Alpes.

J'ai fait un grand nombre de recherches pour me procurer l'état des propriétés que les Templiers possédaient dans les Hautes-Alpes : je n'ai pu obtenir que les indications disséminées dans cet ouvrage.   Suite
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Etablissements des Templiers dans le diocèse d'Elne
Les Templiers vinrent de Catalogne en Roussillon : une première charte, du 5 des nones d'octobre 1132, nous fait connaître une donation faite à leur ordre par le seigneur de Banyuls-del-Aspre, et un autre document de l'année 1138 nous apprend que, dès ce moment, la grande commanderie du Roussillon, le Mas-Deu, existait ; cette dernière pièce est la donation faite aux Templiers par Guillaume de Villamolaça et Orgollosa, sa femme, de la dime qu'ils percevaient « in ipso campo in quo est jam oedificatus et constructus mansos supra dictae militiae hierosolomitanae qui appellatur à militibus mansio Dei. » Les aumônes affluaient déjà depuis plusieurs années : en août 1133, dame Azalaïdis avait donné l'alleu de Cira à Villamolaça, et c'est sur cet alleu que fut construite la commanderie ; en même temps l'Ordre héritait de biens à Nille et à Palau-del-Vidre ; Bernard Bérenger, vicomte de Terrasiis, cédait ses biens de Premane dans le Fenouillet (1136), et l'alleu de Saint-Cernau, en 1137, pour être enseveli au Mas-Deu.   Suite
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Suppression de l'Ordre du Temple en Roussillon
Dès la fin du XIIIe siècle, de graves accusations, de tristes pressentiments s'élevaient contre l'ordre du Temple, et si personne ne pouvait encore avoir l'idée de la suppression violente de la noble milice, du moins pouvait-on entrevoir le jour où, n'ayant plus rien à défendre au pays d'Outre-mer, elle ne serait plus qu'une institution inutile et peut-être funeste, sans but et sans appui. Un fait surtout frappait l'opinion publique : c'était l'insuccès général des croisades, la perte successive des possessions d'Orient et les calamités qui avaient ruiné la dominatior des chrétiens. Cet insuccès d'une cause que l'on considérait comme celle de Dieu même, et que Dieu semblait condamner, était attribué par bien des gens à l'ordre religieux et militaire du Temple qui s'en était constitué, pour ainsi dire, le défenseur officiel. Les accusations redoublèrent de force à la chute de Saint-Jean d'Acre (1291), le dernier boulevard de la domination chrétienne en Palestine, et c'était un soldat du Temple, un vieillard d'origine aragonaise, qui s'écriait à la vue de ces désastres multipliés : « Je suis entré fort tard dans l'Ordre, mais peut-être pour mon malheur y suis-je encore venu trop tôt, car l'Ordre ne peut pas durer longtemps : au lieu de s'attacher, comme il le devrait, à combattre les infidèles, il ne songe qu'à satisfaire sa cupidité et son orgueil ; tous les moyens lui sont bons pour acquérir des richesses. »   Suite
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Les traditions populaires concernant Le Temple et L'Hôpital en Bretagne
Notons tout d'abord que nous ne relaterons dans cet épilogue aucune des traditions signalées précédemment dans le corps de l'ouvrage ; nous n'y nommerons aussi aucune chapelle, aucun village, aucun bien de Templiers ou d'Hospitaliers déjà mentionnés. L'épilogue présent est une véritable addition faite à ce que nous avons antérieurement écrit. Cet épilogue a pour but de faire connaître ce qui a échappé à nos premières investigations, et aussi les traditions et les localités que nous n'avons pu mentionner parce que, tout en les connaissant, nous ne savons pas à quelle commanderie elles doivent se rattacher.

Par suite de cette ignorance, nous ne grouperons point ici par commanderies les nouveaux biens des Templiers et des Hospitaliers que la tradition va nous faire connaître ; nous les signalerons en parcourant successivement les cinq départements de Bretagne, qui correspondent à peu près aux grandes commanderies de la Feuillée (Finistère), Carentoir (Morbihan), Pont-Melvez et Quessoy (Côtes-du-Nord), La Guerche (Ille-et-Vilaine), Nantes, Les Biais, Clisson (Loire-Inférieure). Dans chaque département nous suivrons l'ordre des arrondissements.   Suite
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Commanderie Hospitalière de Salau en Ariège 09
Je mets en ligne la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Salau, une commanderie oubliée dans l’Ariège. Je la place ces textes dans les études car les recherches effectuées sont très importantes tant du point de vue linguistique (mélange de langue française, castillane et catalane de par sa position frontalière) que du point de vue géographique (sur des cartes au 100 000 e du Ministère de l’Intérieur et des Armées).

Ces recherches sont le résultat de constatations et de travaux effectués par des archivistes, des documentalistes, des linguistes.   Suite
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Protection apostolique des métairies des Templiers
J'ai trouvé dans un bulletin de La Revue du Comminges « Pyrénées Centrales » un acte ou plutôt une bulle du pape Alexandre III qui a été écrite au sujet de la protection des Métairies des Templiers dans le diocèse de Comminges, elle date de l'année 1170.

Le texte est en latin, il présente un intérêt historique que je pense très intéressant vu sa date.   Suite
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Généaligie des Grands-Maîtres de l'Ordre du Temple
Deux faits, dans l'histoire moderne, intéressent au plus haut degré l'Église et tout le monde chrétien : ce sont la destruction des Templiers et l'abolition des Jésuites. Les deux plus puissants Ordres du catholicisme furent dépouillés en peu de temps de leurs privilèges. Des auteurs, contemporains de la chute du Temple, déclarent qu'ils ne pourraient y croire s'ils n'en eussent été témoins; et nous-mêmes avons traité de fable la ruine de l'Ordre de Jésus jusqu'au jour où nous en avons reçu les preuves.   Suite
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Les commanderies du département de la Vienne
M. Lavrard Président de l'Association Guillaume de Sonnac, ainsi que les membres, ont préparés cette études pour le Colloque Templiers et Hospitaliers de la Vienne du 18 octobre 2008 en la chapelle de Commanderie d'Auzon.

La plupart des commanderies rurales d'occident étaient de vastes exploitations agricoles issues des nombreux dons terriens faits aux ordres pour poursuivre leur vocation. C'était donc avant tout des établissements de rapport destinés à alimenter les frères d'Orient. Accessoirement elles assuraient les services attendus des ordres, hospitaliers pour les uns et accueil ou protection des pèlerins pour les autres. Souvent, une commanderie avec ses nombreux serviteurs et leur famille faisait vivre un village comme c'est le cas pour le village d'Auzon. D'autres commanderies très différentes étaient installées dans les grandes villes et assuraient d'autres services comme la collecte et l'expédition en Orient des bénéfices des établissements ruraux, la gestion de l'ordre et même des activités liées à l'argent.   Suite
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Etudes sur les Accusateurs des Templiers
L'arrestation des Templiers, malgré toutes les recherches dont elle a été l'objet, reste encore aujourd'hui entourée de mystère. Les faits ont été diversement racontés et vraisemblablement défigurés par des écrivains mal renseignés ou par des narrateurs intéressés à les dénaturer.
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Templiers et Hospitaliers en 1333 Rhône et Bourgogne
Etat des possessions des Templiers et des Hospitaliers en Mâconnais, Charollais, Lyonnais, Forez et partie de la Bourgogne, d'après une enquête de 1333, par Anatole de Charmasse, correspondant de la Société des antiquaires de France.
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Une commanderie templière et sa chapelle en Avignon
Méconnue du grand public car complètement masquée par des bâtiments du XIXe siècle, la chapelle des templiers d'Avignon a jusqu'ici également très peu attiré l'attention des historiens d'art. Cet édifice est pourtant d'un intérêt certain pour l'histoire de l'architecture gothique en Provence, d'une part parce qu'il présente une architecture déjà aboutie d'inspiration septentrionale, qui paraît novatrice et assez isolée dans une région où les témoins conservés d'architecture religieuse du XIIIe siècle sont assez rares, d'autre part parce que son édification apparaît datée avec précision par les sources entre 1273 et 1281. Cette datation en fait le seul témoin important d'une architecture gothique à Avignon antérieure à l'arrivée des papes et pourrait même lui donner la place enviée de premier édifice de ce style en Provence, avec l'église de Saint-Jean-de-Malte à Aix. Cette chapelle était attenante à une commanderie dont les bâtiments, totalement détruits au XIXe siècle, n'ont laissé d'autres traces que textuelles et il pouvait paraître intéressant d'essayer de les ressusciter dans la limite des sources conservées.
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Godefroy de Bouillon, était-il de Boulogne ou de Bazy-Thy ?
Ce rapport à été rédigé au XIXe siècle, par d'éminents historiens. Loin de moi l'idée de faire une quelconque polémique stérile sur "il est né ici, il est donc ceci". Mais, j'ai trouvé intéressant de lire ce débat qui fit longuement réfléchir ces grands historiens.

Alors, je vous laisse juge d'en conclure ce que vous en voudrez, bien sûr, vous aussi, ne devrez entamée aucune polémique.
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Commanderie de la Neuville-au-Temple-lez-Châlons
En Champagne, berceau de l'ordre du Temple en France, les seules références sont les monographies sur Chevru en Brie champenoise et Avalleur dans l'Aube ; les études historiques, elles-mêmes, sont anciennes. L'étude des implantations des ordres militaires dans cette région est d'autant plus urgente que les traces en sont de plus en plus ténues.

La commanderie de la Neuville-au-Temple-lez-Châlons qui passe pour avoir été la plus importante maison du Temple et de l'Hôpital en Champagne ne se manifeste plus que dans les noms des trois villages qui l'environnaient :
Dampierre-au-Temple, Saint-Étienne-au-Temple, et Saint-Hilaire-au-Temple.
Elle est également considérée comme l'une des plus anciennes fondations, voire comme la première, de l'ordre en France. Ces particularités conduisent à s'interroger sur l'importance du temporel d'un tel domaine et sur son insertion dans la région.
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Les Templiers à Saint-Paul-Trois-Châteaux
En 1317, les Hospitaliers, cédant au Pape les biens des Templiers dont ils avaient le séquestre, dans la région du haut Comtat, mentionnent une petite maison, "domunculam", au-dessous de Saint-Paul, avec chapelle, bâtiments d'habitation, etc. ainsi que les biens qu'ils possédaient à Pierrelatte et Lapalud.

Que savons-nous de cette maison et de ces biens ?
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Le Supplice des Templiers
Une étude de L. Michelant sur le Supplice des Templiers

L'Europe fut frappée d'un étonnement profond et, pour ainsi dire, d'une sorte de terreur quand elle apprit que, le même jour, le 13 octobre 1307, et presque à la même heure, les chevaliers du Temple venaient d'être arrêtés dans toute l'étendue du royaume de France, d'après un ordre envoyé à l'avance aux commandants des provinces par Philippe-le-Bel.
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Squin de Florian
Une étude de M. Piton sur Squin de Florian

L'arrestation des Templiers, malgré toutes les recherches dont elle a été l'objet, reste encore aujourd'hui entourée de mystère. Les faits ont été diversement racontés et vraisemblablement défigurés par des écrivains mal renseignés ou par des narrateurs intéressés à les dénaturer.
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La suppression des Templiers
Une étude de J. Delaville le Roulx sur la suppression de l'Ordre du Temple.

Le mystère qui entoure la suppression de l'ordre du Temple, et la tragédie sanglante qui la consomma en France, ont laissé, après bientôt six siècles, dans l'imagination populaire, des souvenirs si vivaces, une curiosité si inquiète, que tout nouvel essai de dissiper les ténèbres dont la chute des Templiers est enveloppée, est, assuré de recueillir, dans le monde de l'érudition comme auprès du grand public, l'accueil le plus sympathique et le plus encourageant.
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La chapelle du Creac'h
Notice sur quelques monuments de l'Ordre du Temple dans le département des Côtes d'Armor

Depuis mes précédentes publications, j'ai retrouvé encore d'autres monuments érigés par les chevaliers du Temple. J'ai pensé qu'il importait de les faire connaître. L'antiquaire ne saurait trop se hâter aujourd'hui de publier la description des objets qu'il découvre; car les spéculations des industriels, les marteaux de la bande noire les font disparaître avec une rapidité déplorable. Leur activité destructive est telle que je puis assurer que plus de la moitié des monuments que j'ai vus et décrits depuis vingt ans dans mes ouvrages sur les trois départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes d'Armor, sont actuellement totalement effacés du sol, et que désormais on n'en retrouvera de descriptions que dans mes écrits, et des dessins que dans mes seuls portefeuilles.

J'ai déjà fait connaître plusieurs de ces monuments dans les ouvrages que j'ai publiés sur l'archéologie de cette province si intéressante par ses antiquités. La chapelle du Creac'h.
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L'Eglise templière de Brelevennez
Notice sur quelques monuments de l'Ordre du Temple dans le département des Côtes d'Armor

La Bretagne était avec la Bourgogne celle des anciennes provinces de France où les chevaliers du Temple avaient le plus de possessions. Ils les devaient, principalement à l'affection particulière que portait a leur ordre le duc Conan III, qui les combla de donations et de bienfaits. Le duc Pierre de Dreux, quoiqu'il eût d'abord été leur ennemi, changea de sentiment à leur égard dans les dernières années de son règne et leur donna aussi des preuves de sa munificence.

Tout ce qui est relatif à l'histoire de l'Ordre du Temple, de cet ordre si justement célèbre par sa gloire et ses malheurs, doit fortement intéresser les personnes qui se livrent à des études historiques relatives à notre patrie. Aussi, dans mes actives investigations de l'ancienne province de Bretagne, je me suis attaché d'une manière toute spéciale à recueillir tous les souvenirs, à examiner tous les monuments qui pouvaient concerner plus ou moins directement l'histoire des chevaliers du Temple.

J'ai déjà fait connaître plusieurs de ces monuments dans les ouvrages que j'ai publiés sur l'archéologie de cette province si intéressante par ses antiquités. L'église de Brelevennez.
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Les possessions de l'Ordre du Temple en Orient
Une nouvelle étude réalisée par M. Trudon des Ormes sur les possessions de l'Ordre du Temple en Orient d'après les actes du Procès.

Cette liste n'est qu'une infime partie des possessions templières en Orient, Palestine, Syrie, Chypre, elle est dressée sur les témoignages des Templiers interrogés durant le procès

Les Templiers avaient donc possédé des maisons fortifiées sur tout le littoral depuis la petite Arménie jusqu'à l'Egypte, en passant par Antioche, Tripoli et le royaume de Jérusalem.
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Les Grands Dignitaires de l'Ordre du Temple
Une nouvelle étude sur les grands dignitaires de l'Ordre du Temple à travers le procès. Cette étude fut réalisée en 1897 par M. Trudon des Ormes pour la revue de l'Orient Latin.

On y parle bien évidement des quatre dignitaires de l'Ordre menés sur le parvis de Notre-Dame devant la commission pontificale : Jacques de Molay le grand maître ; Hugues de Pairaud ou Paraud, visiteur de France ; Godefroy de Goneville, précepteur d'Aquitaine et du Poitou ; et Gui, frère du dauphin d'Auvergne, précepteur de Normandie.

Et des protestations de Jacques de Molay et de Gui Dauphin précepteur de Normandie sur les soi-disant aveux qu'ils auraient fait.
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Appelés d'abord Seigneurs de la Terre au Delà du Jourdain
Une étude du comte Louis de Mas Latrie, concernant les Etats Latins d'Orient et plus particulièrement, les terres de l'Oultre Jourdain et de ses différents seigneurs depuis Baudouin Ier, jusqu'à la perte de la Terre Sainte.

Nous trouvons Philippe de Milly seigneur de Naplouse, qui en 1161, céda sa seigneurie au roi Baudouin Ier en échange des terres de l'Oultre Jourdain. Il y fut seigneur quelques années, ensuite, il entra dans l'Ordre du Temple.
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Les Templiers et la Police des Foires et Marchés dans la Bretagne Médiévale
Institution d'origine féodale, la chevauchée semble avoir été assez commune en Bretagne. Forme particulière du service d'ost, cette pratique qui avait pour but d'assurer à l'intérieur du fief, la police des foires et marchés, devait survivre dans notre province jusqu'à une époque assez tardive.

On sait toutefois peu de choses des origines de cette coutume dont il est fait fréquemment mention dans les aveux du XVIe siècle. Tout porte à croire qu'elle naquit en Haute-Bretagne, à la fin du XIIe siècle, de la nécessité d'assurer aide et protection aux marchands contre les incursions normandes fréquentes à cette époque dans le nord-est de notre province.   Suite
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A la recherche de la grange templière de Gals en Haut-Rouergue
La grange de Gals était l'une des deux plus grosses exploitations agricoles du secteur. Elle contribuait en très grande partie à l'approvisionnement de la nourriture des sites Templiers sur le plateau du Larzac.

Cette grange était immense et d'une très ancienne construction, elle n'a pas été entretenue par les Hospitaliers de Saint-Jean, qui l'ont reçu dans l'héritage des biens Templiers. Le mauvais état, les guerres successives ont eut raison de cette antique bâtisse.

Les Hospitaliers de Saint-Jean ont dut remplacer cette grange par une nouvelle construction et ce toujours sur les anciens biens Templiers de Vila (village).

En 1430, ils fortifièrent le mas Vila (de nos jours Viala du Pas de Jaux), désormais érigé en grange. Puis, ils construisirent une église et un logis pour le commandeur Hospitalier qui s'occupait des terres agricoles du Temple de Sainte-Eulalie.

Sur les anciennes terres templières, il y avait de multiples exploitations agricoles, les Hospitaliers, en construisant cette église à Vila, y fixèrent les populations.
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Les Maisons du Temple en Provence Alpes-Côte-d'Azure
Il est très difficile de dresser l'inventaire des "Domus Templi" Maisons du Temple, dans l'ancienne région de Provence, de nos jours Provence Alpes Côte d'Azure.

Nous avons bien le travail de M. Durbec effectué en 1938 sur les Maisons et possessions du Temple dans les diocèses d'Antibes-Grasse, Nice, Vence et Glandèves, M. J.A Durbec fait un sort sévère aux biens des Templiers. Il faut dire qu'il a fait abstraction d'une très importante partie des biens réels appartenant aux Templiers (peut être les témoignages lui semblait-il trop incohérents), c'est-à-dire que les différentes recherches archéologiques effectuées par d'autres auteurs historiens, les vestiges décrits et relevés sur le terrain ne l'ont pas convaincu et surtout n'ont trouvé aucune grâce à ses yeux. Bref, entre les "attributions impossibles" des ruines archéologiques, les vestiges "discutables" et les "cas incertains", il ne restait à peu près rien à attribuer aux Templiers.
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Etudes Templières
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Sources Les commanderies des templiers de France et de Belgique.
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jeudi 28 février 2013

La Couvertoirade.



Mena Mancinelli
Visite d'une ville comme La Couvertoirade, dans le département de l'Aveyron, Midi-Pyrénées (sud-ouest de la France), est de se plonger dans le monde antique des «Templiers et Hospitaliers», ces commandes Militares-Religiosas créées par le XIe siècle. Lorsque les «Templiers du Larzac sont installés au milieu du XIIe siècle, a créé la« Commanderie de Sainte-Eulalie de Cernon »et d'étendre ses pouvoirs jusqu'à la Couvertoirade '', 'La Cavalerie» et «Pax Viala du Jaux '. Au cours des 150 années ils se sont regroupés Larzac populations autour de ces lieux et de développer la vocation pastorale de la région. Lorsque le 'Ordre du Temple »est supprimée par ordre de« la belle Felipe "le roi en 1312, la totalité de ses actifs sont transférés à des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les Hospitaliers'' est qu'il permettra de renforcer la collecte des peuples, connus sous le nom «Commanderie de Sainte-Eulalie», en raison du climat d'insécurité qui prévalait à l'époque de la Guerre de Cent Ans.
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