samedi 11 mai 2013

Château de Belcastel

Le pont-levis | De nos jours, les visiteurs franchissent le pont-levis et pénètrent dans la cour du château, tout comme le faisaient autrefois les villageois lorsque Belcastel était assiégé. Le château les prévenait d’une attaque imminente en plaçant un fanion au sommet de l’une des tours ou en sonnant de l’olifant. ¶ Une fois les habitants à l’abri dans la cour, les défenseurs brisaient la passerelle de bois conduisant au pont-levis. Ils fermaient ensuite une porte en bois massif qu’ils bloquaient avec un madrier enfoncé profondément dans l’épaisseur du mur, à gauche de la porte. Pour dissuader l’ennemi d’amener un bélier contre le portail en bois, les assiégés levaient le pont-levis de l’intérieur en abaissant le contrepoids situé au-dessus de la porte. Une fois le pont-levis relevé, deux bras maintenus par des chaînes venaient se rabattre dans des encoches prévues à cet effet dans la muraille. Il restait alors aux défenseurs à descendre la herse de 250 à 300 kg et à bloquer le contrepoids en position basse. Bien que Fernand Pouillon ait recréé l’ensemble du pont-levis avec contrepoids et flèches, il n’a pas restitué la herse dont on peut cependant toujours voir l’emplacement.

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Drawbridge | Today, visitors cross the drawbridge and enter the castle courtyard just as the villagers would have when Belcastel was under siege. The castle would have alerted the village to an impending attack by hoisting a pennant above one of the towers or by sounding an alarm. ¶ Once the inhabitants of Belcastel were safe inside the courtyard, the defenders would break the fixed wooden footbridge that led up to the drawbridge. They would then shut a massive wooden door and secure it with a large beam that wedged deep into the left wall of the gateway. To prevent the enemy from rolling a battering ram against the wooden portal, the defenders of Belcastel would raise the drawbridge from the inside by lowering the wooden counterweight. Attached by chains, two jibs would sink into the wall when the drawbridge was raised. The defenders would then lower the portcullis, weighing 250 to 300 kilos, and lock the counterweight in its lowered position. Although Pouillon recreated the drawbridge replete with counterweight and jibs, he did not reinstate the portcullis. Its grooves are still visible in the entrance.
Le pont-levis | De nos jours, les visiteurs franchissent le pont-levis et pénètrent dans la cour du château, tout comme le faisaient autrefois les villageois lorsque Belcastel était assiégé.  Le château les prévenait d’une attaque imminente en plaçant un fanion au sommet de l’une des tours ou en sonnant de l’olifant. ¶ Une fois les habitants à l’abri dans la cour, les défenseurs brisaient la passerelle de bois conduisant au pont-levis. Ils fermaient ensuite une porte en bois massif qu’ils bloquaient avec un madrier enfoncé profondément dans l’épaisseur du mur, à gauche de la porte. Pour dissuader  l’ennemi d’amener un bélier contre le portail en bois, les assiégés levaient le pont-levis de l’intérieur en abaissant le contrepoids situé au-dessus de la porte. Une fois le pont-levis relevé, deux bras maintenus par des chaînes venaient se rabattre dans des encoches prévues à cet effet dans la muraille. Il restait alors aux défenseurs à descendre la herse de 250 à 300 kg et à bloquer le contrepoids en position basse. Bien que Fernand Pouillon ait recréé l’ensemble du pont-levis avec contrepoids et flèches, il n’a pas restitué la herse dont on peut cependant toujours voir l’emplacement.

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Drawbridge | Today, visitors cross the drawbridge and enter the castle courtyard just as the villagers would have when Belcastel was under siege.  The castle would have alerted the village to an impending attack by hoisting a pennant above one of the towers or by sounding an alarm. ¶ Once the inhabitants of Belcastel were safe inside the courtyard, the defenders would break the fixed wooden footbridge that led up to the drawbridge. They would then shut a massive wooden door and secure it with a large beam that wedged deep into the left wall of the gateway.  To prevent the enemy from rolling a battering ram against the wooden portal, the defenders of Belcastel would raise the drawbridge from the inside by lowering the wooden counterweight.  Attached by chains, two jibs would sink into the wall when the drawbridge was raised.  The defenders would then lower the portcullis, weighing 250 to 300 kilos, and lock the counterweight in its lowered position.  Although Pouillon recreated the drawbridge replete with counterweight and jibs, he did not reinstate the portcullis.  Its grooves are still visible in the entrance.

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