dimanche 29 juillet 2012

Extrait de La gardienne de la 9e porte.

( 1) Le poème composé de dix centuries et connu sous le nom de prophéties de Nostradamus n’aurait pas pu être écrit dans les années 1550 par le provençal Michel Nostredame, mais de 1323 à 1328 par un moine Cistercien dont la langue maternelle était le picard, parlé entre la Dendre et l’Escaut. L’histoire même du texte écoulé de la plume d’Yves de Lessines, prieur, de l’abbaye cistercienne de Cambron en Hainaut, en début, du 14e siècle est plus extraordinaire que les plus extraordinaires prophéties que les disciples et traducteurs de Nostredame ont cru y lire. Le premier correspondrait aux 220 premières années de 1330 à 1550 pendant lesquelles l’ouvrage reposa Nous pourrions nous représenter l’aventure des centuries, comme une sorte de diptyque qui accordait comme un panneau cur quasiment inconnu et certainement incompris dans la bible abbatiale. (Sources Rudy Cambier). Le deuxième panneau pourrait symboliser le coup de fortune qui a commencé avec Nostradamus au milieu du 16e siècle. Trompé par la graphie, la syntaxe et le style du vieux prieuré, croyant avoir découvert des prophéties inconnues, parce que le vieux moine avait déguisé les faits du passé en conjuguant les verbes au futur, le médecin provençal profita des troubles du temps et de la guerre qui ravageait la Flandre et le Hainaut et il s’empara de l’œuvre. Il l’emporta au loin, il prétendit en être l’auteur, le publia en son nom et saisi par des concours de circonstances rares, se retrouva élevé sur le pavais des plus grands prophètes. Yves de Lessines a toujours écrit ses vers en trois sens. Par le jeu de l’intelligence du texte et des niveaux de lecture successifs, Yves de Lessines parvenait avec les mêmes mots et dans le même quatrain à évoquer une histoire de son passé à lui, une histoire de son présent à lui et à donner en outre une indication utile à celui qu’il appelait l’attendu. (Sources Rudy Cambier).

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